Dieu est Une Famille

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La Bible révèle que Dieu n’est pas simplement un être unique, mais qu’il est  composé de deux êtres distincts.  Ces deux êtres sont souvent cités comme  le “Père” et le “Fils,” illustrant ainsi que Dieu est une Famille.  Bien que la Bible indique que Dieu est, en fait, une Famille, elle prouve également que Dieu n’est pas une trinité.  Le Saint-Esprit n’est pas Dieu, ni un être distinct dans la Famille de Dieu.  Il est littéralement la puissance de Dieu par laquelle œuvre la famille divine.

Lorsque nous prions Dieu, pour lui demander de nous donner Son Saint-Esprit afin  de nous permettre de vivre de façon plus efficace selon Sa voie, nous demandons la puissance de Dieu qui vient directement du Père et du Fils.

Nous montrerons dans cette brochure que les Écritures du Nouveau Testament, ainsi que les Écritures de l’Ancien Testament, révèlent clairement que Dieu EST une Famille actuellement composée de deux êtres distincts.  Beaucoup de personnes qui croient faussement que l’Ancien Testament enseigne l’existence d’un seul Dieu, ont glissés sur quelques passages très intéressants sans comprendre complètement la signification de ce qu’ils lisent.

Dans le tout premier chapitre de la Bible nous sommes initiés au fait que Dieu est une FAMILLE, comprenant plus qu’une seule personne.  Elle nous enseigne la vérité surprenante que Dieu veut élargir Sa Famille – avec NOUS!  Il est très étonnant de comprendre que Dieu a créé l’homme pour qu’il fasse ultimement partie de Sa famille !

« FAISONS L’HOMME À NOTRE IMAGE . . . »

Remarquez ce que Dieu dit dans Genèse 1:26 : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance […] » Pourquoi Dieu emploie-t-Il le pluriel en parlant de la création de l’homme? Pourquoi dit-Il : « Faisons l’homme à NOTRE image, selon notre ressemblance […] »?

Nous trouvons la même terminologie dans Genèse 3:22, après qu’Adam et Ève aient mangé du fruit défendu, « L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de NOUS, pour la connaissance du bien et du mal. »

À qui Dieu parle-t-il dans ces passages?

DIEU PARLE-T-IL AUX ANGES?

Certains prétendent que les mots “nous” et “notre” dans Genèse 1:26 et Genèse 3:22  se réfèrent à Dieu et à Ses anges.  Ils disent que Dieu parle ici aux anges.  Cependant, nous savons par l’Écriture que beaucoup d’anges ne ressemblent pas du tout aux hommes, particulièrement les anges du rang le plus élevé – les chérubins.  Ils ne ressemblent pas aux hommes, mais plutôt à certains animaux; et parfois leur aspect révèle une combinaison de différentes caractéristiques animales.  Dieu aurait-Il dit, alors, à ces anges de créer l’homme à “leur” image et selon leur “ressemblance”?

Notez, par exemple, que Lucifer, un ancien chérubin de haut rang (voir Ésaïe 14:12 et Ézéchiel 28:14,16), qui est devenu Satan le diable, ressemble à un serpent ou à un dragon (voir Genèse 3:1 et Apocalypse 12:3, 9).  Le livre d’Ézéchiel donne la description de quatre chérubins.  Premièrement, Ézéchiel 1:5 nous dit que « quatre animaux » ou chérubins apparaissaient avec  « une ressemblance humaine. »  Le récit se poursuit, cependant, en mentionnant des différences importantes, « Quand à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de boeuf à gauche, et tous quatre une face d’aigle » (Ézéchiel 1:10)

La caractéristique faciale prédominante des quatre chérubins était celle d’un boeuf, comme Ézéchiel 10:14 et versets 20-21 révèle : « Chacun avait quatre faces; la face du premier était une face de chérubin, la face du second une face d’homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième une face d’aigle […] C’étaient les animaux que j’avais vus sous le Dieu d’Israël près du fleuve du Kebar, et je reconnus que c’étaient des chérubins.  Chacun avait quatre faces, chacun avait quatre ailes. »  Comparant Ézéchiel 1:10 à Ézéchiel 10:14, nous remarquons que la « face de boeuf à gauche » représente la « face d’un chérubin. »

Nous voyons, alors, que l’aspect des quatre chérubins, décrit comme la ”ressemblance humaine,” ne se réfère qu’à leur forme relative, mais pas à leurs caractéristiques individuelles. Ils montraient une combinaison des caractéristiques humaines et animales.  Ils ne reflétaient pas l’image d’un homme – par conséquent, ils ne reflétaient pas l’image de Dieu.

Dans le quatrième chapitre du livre de l’Apocalypse, quatre êtres spirituels de haut rang sont décrits juste en avant du trône de Dieu : « Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole » (Apocalypse 4:7).  Uniquement un seul de ces êtres spirituels de haut rang est décrit comme ayant un visage humain, ceci impliquant que son aspect général ne présentait pas les caractéristiques humaines.

Nous pouvons également lire au sujet de sept esprits qui ont été envoyés par toute la terre (Apocalypse 5:6).  Leur aspect était semblable aux chevaux, comme le révèle des Écritures parallèles dans le livre de Zacharie (voir Zacharie 1:8-11 et Zacharie 6:1-8).

S’eut était étrange si Dieu avait dit à Ses anges de créer l’homme à leur image et selon leur ressemblance, car beaucoup d’entre eux ne ressemblent pas du tout aux hommes, alors que d’autres représentent une combinaison des caractéristiques animales et humaines?

En outre, réfléchissez à ceci : Si Dieu parlait aux anges dans Genèse 1:26, cela signifierait que les anges ont participé à la création de l’homme.  La Bible n’enseigne nullement que les anges ont participé à la création de l’homme.  En fait, elle nous dit que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ – non par des anges (voir Éphésiens 3:9, Colossiens 1:16, et Hébreux 1:1-2).  La Bible révèle clairement qui a créé l’homme.  Nous lisons dans Genèse 2:7 : «  L’Éternel Dieu [c’est-à-dire, Jésus-Christ – pas des anges] forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. »

Nous lisons également que Dieu a abaissé l’homme pour un peu de temps au-dessous des anges, mais avec le but qu’il leur devienne supérieur, et qu’il règne sur les anges (Hébreux 2:5-9).  Dieu a créé les anges comme « des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut? » (Hébreux 1:14).

De nouveau, cela ne semblerait-il pas étrange de supposer que Dieu ait utilisé les anges pour créer l’homme, avec le but ultime et le dessein de le faire régner sur les anges?  N’oubliez pas que la créature est au-dessous de son créateur – pas au-dessus de lui.  Le Christ a précisé que le disciple n’est pas plus grand que son maître (Matthieu 10:24).  Au mieux, le disciple est comme son maître (Matthieu 10:25).  Les anges, cependant, seront au-dessous de l’homme, et l’homme jugera réellement les anges (1 Corinthiens 6:3).

Adam Clarke confirme dans son “Commentary on the Old Testament,” (Commentaire de l’ancien testament) pages 38 et 39, que Dieu n’aurait pas pu parler aux anges dans Genèse 1 et Genèse 3, parce que la Bible n’indique nulle part que des anges sont créés selon l’image et la ressemblance de Dieu.  En fait, M. Clarke souligne le fait qu’aucune autre créature, à part l’homme, n’a été créée selon l’image de Dieu, selon ce qu’en témoignent les écritures bibliques.

DIEU A-T-IL UTILISÉ “PLURALIS MAIESTATIS”?

Quelques-uns prétendent que la déclaration, « Faisons l’homme à notre image, » ne révèle pas une pluralité de personnes dans la divinité, mais qu’elle est semblable à l’expression d’un roi qui parle de lui-même au pluriel.  Ils désignent, par exemple, que la reine de l’Angleterre pourrait dire quelque chose comme, « Nous avons décrété. . .” »  Elle fait référence à elle-même, mais elle dit, “nous.”  Cette manière de parler est appelée ”pluralis maiestatis” ou “pluralis maiestaticus.”

Le problème de l’application de ce concept aux paroles prononcées par Dieu dans Genèse 1 et chapitre 3 est que Dieu n’a pas utilisé cette manière de parler dans Sa parole inspirée, la Bible – en fait, les premiers Hébreux ne savaient rien au sujet de cette manière de parler.  L’idée qu’un roi parle de lui-même au pluriel n’a été que développée que beaucoup plus tard par les Grecs, et puis adoptée par les Romains, comme indiqué dans une encyclopédie allemande, le dtv-Lexikon : « Le pluralis maiestatis a été créé aux cours grecques et a atteint des titres nobiliaires des temps modernes par Rome. »

George Knight a écrit un livre en 1958, publié en Angleterre, intitulé, “A Christian Theology of the Old Testament.”   Il mentionne à la page 66 que nous ne pouvons pas supposer que Dieu parlait en employant la forme grammaticale de pluralis maiestatis, car cela signifierait que la langue hébraïque utilisait des expressions modernes.  Il explique que si nous ne nous en tenons qu’à la Bible, nous trouverons que les rois d’Israël et du Juda sont exclusivement cités par d’autres – et ne font référence qu’à eux-mêmes – au singulier, jamais au pluriel.

DIEU CRÉA L’HOMME À SON IMAGE

Ayant écarté la possibilité que Dieu parlait aux anges, ou qu’Il faisait référence à Lui-même en employant une forme plurielle comme manière de parler, il ne nous reste que  la compréhension que Dieu n’est pas, en fait, un être unique.  Nous pourrions dire que le mot “Dieu,” est un ”nom” en soi plutôt qu’une référence à un être unique.  Autrement dit, Dieu est une Famille.  L’homme a été créé à l’image de Dieu avec le potentiel de faire partie de Sa Famille.  La famille divine est composée à présent de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils (voir Hébreux 1:1-2, 5 et Luc 1:30-33).

La famille divine est destinée à s’agrandir.  Une fois que nous sommes convertis, nous sommes les enfants engendrés de Dieu – être nés au sein de la famille divine à notre résurrection ou à notre changement en être immortel. Une fois que nous comprenons pleinement le fait que Dieu est une Famille et que les chrétiens convertis sont destinés à faire partie de cette Famille, nous pourrons comprendre pourquoi Jésus-Christ est appelé notre frère aîné – le premier-né entre plusieurs frères (Romains 8:29) – et pourquoi nous sommes appelés enfants de Dieu (voir 1 Jean 3:1-2 et Jean 1:12-13).  Nous comprenons également pourquoi nous sommes appelés fils et filles de Dieu (2 Corinthiens 6:18), et pourquoi nous sommes privilégiés d’appeler Dieu notre Père (Romains 8:15-17 et Galates 4:6).

De plus, le Christ fait référence à l’époux qui va épouser son épouse – l’église (voir Apocalypse 19:7-9; Matthieu 9:15; Matthieu 25:1, 5-6, 10 et Jean 3:22-30).  L’église est composée de tout ceux qui ont l’Esprit de Dieu – incluant ceux qui seront appelés après le retour de Christ.  (Remarquez que la nouvelle Jérusalem, mentionnée dans Hébreux 12:22 et Apocalypse 3:12, descendra du ciel sur cette terre longtemps aprés le retour du Christ.  Cependant, il est encore associé à ce moment avec l’”épouse” – l’église – dans Apocalypse 21:9.  On nous dit, dans Apocalypse 21:24 et Apocalypse 22:14, que tous ceux-là pourront entrer dans la ville sainte, « ceux dont le nom est écrit dans le livre de l’Agneau » et « qui lavent leurs robes » (qui obéissent à Ses commandements.)  La Bible nous dit que le Christ épousera réellement Ses disciples engendrés en qui demeure Son Esprit.

L’étonnante vérité est que Dieu a le dessein et le désir d’amener toute l’humanité au salut (1 Timothée 2:4).  En parlant de l’ancienne et de la moderne maison d’Israël en l’utilisant comme un symbole pour toute l’humanité, Paul précise que  « tout Israël sera sauvé » (Romains 11:26).  Le Christ est le « Sauveur de tous les hommes » (1 Timothée 4:10).  Il est mort pour « toute l’humanité » – pas seulement pour ceux qui ont répondu à l’appel de Dieu de nos jours et ceux qui sont devenus Ses disciples (Jean 3:16).  Cependant, personne ne peut être sauvé à moins qu’il ou elle accepte personnellement Jésus-Christ comme Son Sauveur (Actes 4:12).  Également, « Nul ne peut venir » au Christ « si le Père […] ne l’attire » (Jean 6:44).  Par conséquent, Dieu a planifié que ceux qui sont morts sans avoir entendu la vérité avant leur mort auront le même potentiel de devenir des dieux dans la famille divine le moment venu.

Apocalypse 20:5,11-12 révèle que ces gens seront ressuscités lors d’une “seconde résurrection” avec pour but d’apprendre et d’accepter la voie divine.  S’ils choisissent d’obéir à Dieu, eux aussi, deviendront des dieux dans la famille divine.  Après que le plan divin se soit accompli, Dieu dit ceci au sujet de tous Ses enfants: « Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Nous lisons également que tous « régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).  (Pour en savoir plus au sujet du plan divin du salut pour toute l’humanité, vous pouvez lire nos brochures gratuites, intitulées “Do We Have an Immortal Soul?” et “God’s Commanded Holy Days.”)

Ce que nous pouvons constater dans toutes ces déclarations c’est que Dieu est une Famille, et qu’Il est en train de l’agrandir – avec l’homme.

L’HOMME RESSEMBLE À DIEU

Le fait que Dieu a créé l’homme à Son image et selon Sa ressemblance doit être compris littéralement, montrant ainsi que l’homme ressemble à Dieu.  Naturellement, l’homme est un être physique, alors que Dieu est Esprit (voir Jean 4:24 et 2 Corinthiens 3:17).  Néanmoins, lorsque Dieu Se manifeste afin d’être visibles par les yeux humains, Son aspect est celui d’un homme, ayant une tête aux cheveux blancs, une bouche, des yeux, une poitrine, des bras, des mains, une taille, des jambes, et des pieds.  La Bible confirme que Dieu a “une forme” – bien qu’Il soit Esprit.  Il est difficile pour les êtres physiques de comprendre que l’esprit peut avoir “une forme” – mais c’est vrai, et la Bible nous révèle clairement cette vérité.  Notez ce que témoigne Dieu dans Nombres 12:8 : « Je lui [Moïse] parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Éternel. »  En effet, Dieu a parlé à Moïse “face à face,” c’est-à-dire, “en termes clairs, sans énigme” (lisez, également, Deutéronome 34:10-12), et Moïse a réellement vu “la représentation de L’Éternel.”  Nous pouvons lire ce récit dans Exode 33:18-23 :

« Moïse dit: Fais-moi voir ta gloire!  L’Éternel répondit: Je ferai passer devant toi toute ma bonté […] L’Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre.  L’Éternel dit: Voici un lieu près de moi; tu te tiendras sur le rocher.  Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé.  Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue.  »

Dieu le Père est décrit dans Sa gloire dans le livre de l’Apocalypse.  Le Pére est décrit comme « le Seigneur Dieu, le Tout Puissant, » qui est assis sur une trône,ayant un rouleau dans Sa « main droite » (voir Apocalypse 4:8 et Apocalypse 5:1).  Il est également décrit dans le livre de Daniel comme  « l’ancien des jours » aux « cheveux de sa tête  […] comme de la laine pure » (Daniel 7:9).

En outre, la Bible contient de nombreuses descriptions de Jésus-Christ dans Sa gloire.  Comme nous le prouverons dans cette brochure, Jésus-Christ est Dieu – le second membre de la famille divine.  Il est l’image de Dieu le Père (voir 2 Corinthiens 4:4 et Colossiens 1:15).  Le Christ a dit à Son disciple Philippe dans Jean 14:9, « Celui qui m’a vu a vu le Père. »  Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils se ressemblent – dans leur aspect extérieur.  Notez maintenant comment Jésus-Christ s’est manifesté dans Sa gloire.

Dans Apocalypse 1:13-16, Jean voit le Christ comme « quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.  Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.  Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. »

Nous trouvons presque la même description de Dieu dans Sa gloire dans le livre d’Ézéchiel.  Comme nous le verrons plus tard dans cette brochure, le personnage qui s’est manifesté dans ce passage (comme dans le passage précédent dans Exode 33) était, en fait, Jésus-Christ.  Nous lisons: « Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes [les têtes des chérubins], il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d’homme placé dessus en haut.  Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu’en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante […] c’était une image de la gloire de l’Éternel » (Ézéchiel 1:26-28).

DIEU SE REPRODUIT PAR L’HOMME

Nous avons lu que Dieu créa l’homme à Son image et selon Sa ressemblance.  Nous avons vu que Dieu ressemble à l’homme (ou plus précisément, l’homme ressemble à Dieu), bien que Dieu soit, naturellement, un esprit glorifié, tandis que l’homme est fait de chair, formé à partir de poussière de la terre.  En outre, Genèse 5:3 explique ce que signifie être créé à l’image et selon ressemblance de quelqu’un d’autre :

« Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. »

Tout comme le fils d’Adam, Seth, ressemblait à  Adam, de même Adam, lorsque Dieu l’a créé, ressemblait à Dieu. Dieu et Adam se “reproduisaient” à leur ressemblance, selon leur image.

Genèse 1 révèle que Dieu a commencé à Se reproduire au travers de l’homme, d’abord créant l’homme physiquement – à Son image et selon Sa ressemblance – et avec le potentiel ultime de devenir un être spirituel et un membre complet de la famille divine.

En lisant entièrement le récit dans Genèse 1, commençant au verset 3, nous constatons que Dieu a créé les plantes et les animaux selon leur espèce.  Il a créé les animaux marins selon leur espèce.  Il a créé tous les oiseaux ailés selon leur espèce.  Il a créé le bétail, les reptiles et les animaux de la terre selon leur espèce.  Cependant, avant de créer l’homme, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image! »  Dieu a donc créé l’homme selon l’espèce divine.  C’est pourquoi Adam estappelé « fils de Dieu » dans Luc 3:38.  L’homme est aussi appelé « la race de Dieu » dans Actes 17:28-29.

Ainsi, avec une bonne compréhension, la Bible révèle dans le tout premier chapitre que Dieu EST une Famille, et que l’homme a été créé avec le dessein de faire partie à terme de la famille divine.

Cette vérité est confirmée au travers de la Bible, incluant le Nouveau Testament.  Éphésiens 3:14-15 nous dit : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux [à présent Dieu le Père et Jésus-Christ] et sur la terre [les enfants engendrés de Dieu, être nés dans la famille divine à leur résurrection, ou changement, en immortalité]. »

Actuellement, la famille divine qui est au ciel est composée de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils.  Dans un sens, les anges sont également appelés « les fils de Dieu » (Job 1:6), puisque Dieu les a créés, comme Il a créé l’homme.  Cependant, les anges ne font pas partie de la FAMILLE divine dont nous parlons.  Nous lisons dans Hébreux 1:14 que les anges sont « tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. »  Les anges n’ont pas été créés pour hériter du salut – pour devenir des membres de la famille de Dieu.  De la même façon, le passage de la lettre aux Éphésiens cité précédemment parle de ceux qui sont déjà des membres engendrésde la famille divine sur terre – ceux, qui sont déjà

« enfants de Dieu » (1 Jean 3:2).  Il décrit des chrétiens convertis, en qui demeure l’Esprit de Dieu, un esprit qui est une garantie, un acompte ou les arrhes vers leur salut (Éphésiens 1:13-14).  Dans un sens plus général, cependant, les non convertis sont également “fils de Dieu” – puisque Dieu les a créés aussi (lisez Luc 3:38, appelant Adam “fils de Dieu”).  Pourtant, ils ne sont pas (encore) des membres engendrés de la famille divine.  La seule distinction entre les non convertis et les anges est que les non convertis – contrairement aux anges – peuvent devenir des membres de la famille divine, après s’être repentis, avoir cru, s’être fait baptisés, et avoir reçu le Saint-Esprit qui doit continuer à demeurer en eux jusqu’a leur mort ou leur transformation (Romains 8:8-11).

Notez, aussi, comment la New International Version transcrit Hébreux 2:11, « Car celui qui sanctifie [Dieu] et ceux qui sont sanctifiés [les disciples choisis par Dieu] sont tous issus d’un seul [famille]. »

Notre brochure gratuite, intitulée The Gospel of the Kingdom of God,” prouve à partir de la Bible, dans les moindres détails que nous pouvons fournir, le potentiel incroyable que l’homme a de devenir un membre né de nouveau de la famille divine.

“ELOHIM” – LA PREUVE QUE DIEU EST PLUS D’UN ÊTRE

Le mot “Dieu” traduit de l’hébreu dans Genèse 1:26 révèle que Dieu est composé de plus d’un personnage.  Ce mot hébreu est “Elohim,” qui peut être employé comme un mot pluriel.  Il peut être singulier dans la grammaire, mais pluriel dans la signification. Par exemple, plusieurs mots qui sont au singulier dans la grammaire sont “église,” “assemblée,” “famille,” “école,” “gouvernement” ou “nation.”  Cependant, tous ces mots ont des significations plurielles, ou au moins, incluent le sens pluriel. On comprend que l’unité est composée de plus d’une personne.  À moins qu’il y ait plus qu’une personne, on ne la considère pas comme une famille, ou une nation, ou une église, etc.

Il en est de même pour le mot hébreu “Elohim.”  Grammaticalement, ce peut être un mot singulier, mais avec un sens pluriel.  Certains rejettent cette compréhension, affirmant à tort que le mot “Elohim,” tel qu’utilisé dans Genèse 1:26 ettraduit par “Dieu,” ne peut pas avoir une signification plurielle.  Mais cet argument a été clairement réfuté dans beaucoup de commentaires, précisant que le mot “Elohim” donne une signification plurielle.  Ils expliquent que le mot hébreu “Elohim” est le pluriel des mots hébreux singuliers “El” ou “Eloah,” concluant que beaucoup de théologiens ont compris ceci pour se référer à une divinité plurielle.

“ELOHIM” – SINGULIER DANS LA GRAMMAIRE MAIS PLURIEL DANS LA SIGNIFICATION

George Knight écrit dans son livre, cité précédemment, que le mot “Elohim” est clairement un mot pluriel.  Il explique qu’il en est de même pour le mot “Adam.”  Normalement, “Adam” est traduit par “homme.”  Le mot “Adam” peut se référer à l’individu; il peut également faire référence à l’homme et à la femme tous les deux; et il peut aussi se référer à “l’humanité.”   Il est remarquable que la Bible se rapporte à l’homme et à la femme comme à “Adam”, car la Bible dit également que tous les deux doivent devenir “un.”  [Nous pourrions interjeter ici que Jésus a dit à de nombreuses occasions que le Père et Lui étaient “un” (lisez Jean 10:30).  En fait, Il a dit que Ses disciples devraient également être “un,” comme le Père et Lui sont “un” (Jean 17:20-22).  Le Christ ne disait pas, naturellement, que le Père et Lui étaient un personnage; ni que tous les membres de l’Église devraient devenir un être.  Plutôt, Il parlait de l’unité, l’harmonie, le potentiel, le but, et l’esprit.  Cela deviendra plus clair par la suite].

George Knight poursuit en expliquant qu’il y a plusieurs mots en hébreu, qui se terminent par “-im,” qui sont grammaticalement dérivés d’un mot singulier et qui leur donnent un sens pluriel.  Un de ces mots est “chérubins,” le pluriel du mot “chérub.”  “Elohim” est un autre exemple.  Également “ne’urim,” signifiant la “jeunesse,” ou “mayim,” signifiant “l’eau.”  Le concept de l’eau, en particulier, est très intéressant, car il peut se référer à une goutte d’eau ou à un vaste océan. Nous comprenons cependant que c’est la même eau dans l’un ou l’autre cas, et il se réfère toujours à “l’eau.”  Dans ce sens, l’eau est singulier et pluriel.  M. Knight poursuit en précisant qu’il en est de même pour le mot “Elohim.”  Lorsque nous lisons que “Elohim,” ou “Dieu,” a dit :  « Faisons [NOUS] l’homme à notre image, » nous devrions nous rendre compte que le mot utilisé pour l’homme, “Adam,” aussi que le mot utilisé pour Dieu, “Elohim,” peuvent avoir un sens singulier ou pluriel, dépendant du contexte.

Certains ne sont pas d’accord.  Ils prétendent que lorsque le mot “Elohim” se réfère au Dieu d’Israël, il ne donne qu’un sens singulier, déclarant que le mot “Elohim” est prétendument toujours associé à un verbe au singulier.  (Nous verrons plus tard que cet argument est faux, puisque le mot “Elohim,” en se référant au Dieu d’Israël, peut très bien être associé à un verbe pluriel.)  Ils citent, en particulier, Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, ilcréa l’homme et la femme. »  Dans ce passage, le verbe “créa” est, en effet, au singulier.

“ELOHIM” SUIVI D’UN VERBE SINGULIER

L’argument que “Elohim” ne peut pas décrire plus d’un être divin puisqu’il est suivi d’un verbe conjugué au singulier dans Genèse 1:27, est sans fondement, pour plusieurs raisons.  Examinons-les plus attentivement.

Adam Clarke précise dans son commentaire que le verbe singulier “créa” ne réduit pas nécessairement Dieu ou “Elohim” à un personnage simple, car il pourrait faire référence à l’unité de plus d’une personne.  Autrement dit, il y avait l’harmonie totale entre les Dieux lorsqu’ils ont créé l’homme.  De plus, le mot utilisé pour l’homme, “Adam” est initialement utilisé au singulier, mais il inclut le mâle et la femelle, et la déclaration se termine par le concept que Dieu “LES” créa.

En outre, il n’est pas rare qu’un verbe singulier suive un nom pluriel.  Il s’agit de grammaire, et non de sémantique.  Nous ne disons pas : « La famille SONT grande, » plutôt nous disons : « La famille EST grande. »  Nous comprenons, cependant, que le mot “famille,” bien qu’il soit suivi d’un verbe singulier, donne un sens pluriel, car une famille doit comprendre plus d’une personne afin d’être appelée une famille.

Nous devons également nous souvenir que le mot “Elohim,” ou “Dieu,” peut se référer à l’un ou l’autre personnage divin.  Chacun est appelé, et fait référence à “Elohim,” ou “Dieu.”  Dans Genèse 1:26, Dieu ou “Elohim” dit : « Faisons l’homme à NOTRE image.»  Une divinité parle à une autre divinité, se référant toutes les deux à “nous.”  Lorsque nous lisons dans Genèse 1:27 que DIEU, ou “Elohim,” créa l’homme à SON image, nous comprenons qu’il était le seul personnage divin qui a réellement créé, et nous savons déjà, par le Nouveau Testament, que Dieu le Père a créé toutes choses par Jésus-Christ.

C’est Dieu le Père qui a parlé à Celui qui est également appelé Jésus-Christ, le Fils de Dieu, ou la “Parole” (voir Jean 1:1-3,14 et Apocalypse 19:11-13).  Dieu le Père a dit au Christ, « Faisons l’homme à notre image. »  [Si nous devions conclure que le Christ a dit ces paroles,  à la place du Père, nous devrions dire que c’était le Christ qui était le chef et qui donnait des ordres au Père – une conclusion non corroborée dans les Écritures.  C’est Dieu le Père qui a créé toutes choses PAR Jésus-Christ.]  C’est le Christ qui créa l’homme, et Il le créa à Son image.  Rappelez-vous que le Christ est également l’image du Père (voir 2 Corinthiens 4:3-4 et Colossiens 1:15).  Par conséquent, lorsque le Christ créa l’homme à Sonimage, Il créa également l’homme à l’image du Père.  L’homme, alors, a été créé à l’image de DIEU – à l’image de Dieu le Père et Dieu le Fils.

“ELOHIM” SUIVI D’UN VERBE PLURIEL

Nous avons précédemment vu que le mot “Elohim,” bien qu’au singulier dans la grammaire, peut avoir un sens pluriel.  Nous avons également vu qu’ “Elohim” peut être suivi d’un verbe hébreu singulier – car il s’agit de la grammaire, et non de la sémantique.  Certains affirment que “Elohim” est souvent suivi d’un verbe hébreu singulier, prouvant tant bien que mal que le mot “Elohim” ne peut avoir un sens pluriel.   Nous avons vu pourquoi cet argument est faux.  Cependant, il y a des passages des Écritures où le mot “Elohim,” faisant référence au Dieu d’Israël, est accompagné d’un verbe hébreu plurielpas d’un verbe hébreu singulier.  Ce fait élimine totalement la possibilité que le mot “Elohim,” en se référant au vrai Dieu, ne peut avoir qu’un sens singulier.

Regardez les exemples suivants:

Dans Genèse 20:13, Abraham déclare : « Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara [sa femme]: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C’est mon frère. »  Le mot hébreu pour “Dieu” ici est “Elohim.”  Le mot “fit” est au pluriel dans l’hébreu original, pas au singulier.

Dans Genèse 35: 6-7, nous lisons : « Jacob arriva, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à Luz, qui est Béthel, dans le pays de Canaan.  Il bâtit là un autel, et il appela ce lieu El Béthel; car c’est là que Dieu s’était révélé à lui lorsqu’il fuyait son frère. »  Le mot hébreu pour “Dieu” est “Elohim.”  Le mot pour “était révélé” est au pluriel dans l’hébreu original, pas au singulier.

Dans 2 Samuel 7:23, nous lisons cette prière de David : « Est-il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple, comme Israël, que Dieu est venu racheter pour en former son peuple, pour se faire un nom […] »  Le mot hébreu pour “Dieu,” “Elohim,” est suivi d’un verbe hébreu pluriel, traduit comme “est venu” en français.

L’utilisation du mot “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, pouvant être accompagnée en hébreu d’un mot pluriel a de l’importance, car elle rejette l’idée  que le Dieu d’Israël (“Elohim”) ne puisse être qu’un seul personnage. Les exemples précédemment cités de verbes hébreux à la forme plurielle (les expressions hébreux pour “fit”, “était révélé” et “est venu”) le rendent très clair. En hébreu, les mots pour “fit”, “était révélé” et “est venu” sont distinctivement pluriels, et ne peuvent être compris comme singuliers.  Il peut en être de même dans d’autres langues, par exemple en allemand (une langue liée à l’hébreu), alors que c’est beaucoup moins évident en anglais.  En allemand, nous pourrions dire, “Der Hund bellte.” (“Le chien a aboyé.”)  Le mot “chien” ou “Hund” est clairement accompagné d’un verbe singulier (“aboyé” ou “bellte”).  Puis, nous pourrions dire, “Die Hunde bellten.”  (“Les chiens ont aboyé.”)  En anglais, on ne peut pas clairement définir, en se basant sur le verbe “aboyé”, si le sujet est singulier ou pluriel, car le verbe est “aboyé” dans l’un ou l’autre cas.  En allemand, cependant, il est clair que le verbe (“bellten”) se réfère à un nom pluriel (si on veut se référer à un chien, on dit “bellte” – pas “bellten”).  Il en est de même en hébreu.  Le fait que le mot hébreu “Elohim” est parfois accompagné d’un verbe hébreu pluriel (pas singulier) prouve que “Elohim” comprend plus d’un être.

UNE AUTRE LEÇON DE GRAMMAIRE DE LA LANGUE ALLEMANDE

Il est vrai, cependant que, dans la plupart des cas, que le mot hébreu “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, est accompagné d’un verbe singulier.   Ce fait – que le mot “Elohim” peut être singulier ou pluriel, et le verbe qui suit le nom “Elohim” peut être au  singulier dans l’un ou l’autre cas – ne devrait pas nous étonner. Par exemple, en allemand, nous pouvons voir le même principe en regardant le mot “police” qui est “Polizei.”  On peut se référer à “Polizei” comme donnant un sens singulier ou pluriel, mais le verbe en allemand est toujours au singulier.  Par exemple, un seul policier pourrait dire : « Hier steht die Polizei, » signifiant “Voici la police.”  Notez qu’en allemand, le verbe est au singulier. Le policier pourrait également dire, “Die Polizei befiehlt.”  (“La police vous ordonne.”)  Notez encore, qu’en allemand, le verbe est au singulier, bien que maintenant le seul officier qui donne l’ordre parle de la part de la force de police entière.  En même temps, un groupe d’officiers de police pourraient tous se référer à eux-mêmes comme “police.”  Lorsqu’ils le font, le verbe associé avec “Polizei” est toujours singulier en allemand.

Nous avons donc clairement établi que le mot hébreu pour Dieu, “Elohim,” peut faire référence à plus d’un seul Dieu, ou qu’il peut faire référence à l’un ou l’autre des deux Dieux.  Le verbe associé avec “Elohim” peut être singulier.  De nouveau, il s’agit de la grammaire, et non de la sémantique.

DES NOMS PLURIELS SE RÉFÉRANT À DIEU – “ELOHIM”

Nous avons également vu que le mot “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, est parfois associé à un verbe pluriel, démontrant clairement que Dieu doit être composé de plus d’une personne.  En outre, plusieurs noms s’y référant etdécrivant le Dieu d’Israël sont employés au pluriel, démontrant à nouveau que le Dieu d’Israël doit être composé de plus d’une personne.

Nous lisons dans Ecclésiaste 12:1 : « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse. »  Dans l’hébreu original, le mot pour “créateur” est au pluriel, qui devrait être traduit comme “Créateurs.”  Le Père et le Fils sont Créateurs.  Dieu le Père a créé toute choses, y compris l’homme, par Jésus-Christ.

Notez, également, Ésaïe 54:5, « Car ton créateur est ton époux: L’Éternel des armées est son nom. »  La traduction littérale de l’hébreu donnerait :  “Car tes Créateurs [sont] tes époux.”  “Créateurs” et “époux” sont des noms pluriels dans l’original.  Il n’y a aucun verbe en hébreu, mais il faut sous-entendre un verbe pluriel, puisque le sujet et l’objet sont au pluriel dans l’hébreu original.

Nous trouvons une déclaration semblable dans Job 35:10 : « Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur […] ? »  Dans l’original, il dit, “Où est Dieu, mes créateurs?”

De plus, Proverbes 9:10 déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; Et la science des SAINTS, c’est l’intelligence. »  “Saints” est un nom pluriel dans l’hébreu original.  On peut trouver des passages semblables dans Proverbes 30:3 et Osée 11:12.

Ces passages fournissent une preuve supplémentaire que Dieu n’est pas simplement un seul être, mais qu’Il est une Famille, composée du Père et du Fils.

JÉSUS-CHRIST ÉTAIT – ET EST – DIEU!

Oui, Jésus-Christ ÉTAIT – et EST – Dieu!  C’est une déclaration fondamentale que certains n’ont peut-être jamais entendue auparavant. Certains peuvent bien croire que Dieu le Père a créé toutes choses par Lui-même.  Il se peut que beaucoup de personnes aient reçu l’enseignement que Dieu n’est qu’un unique personnage, et que le Christ est, au mieux, un ange, ou, qu’Il n’a même pas existé avant Sa naissance en tant qu’homme.  Il se peut que vous ayez entendu ceux qui affirment que Jésus-Christ n’est pas Dieu, et que Dieu le Père n’a pas créé toutes choses par l’intermédiaire d’un autre être divin – Jésus-Christ.

La Bible révèle clairement, cependant, que le Père et Jésus-Christ SONT Dieu, et qu’Ils ont TOUJOURS étaient Dieu et qu’ils le seront pour toute l’éternité!

Dans Jean 1:1 nous lisons : « Au commencement était la Parole [“Logos” en grec, signifiant  le “Porte-Parole”], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »  Nous voyons que c’est Jésus-Christ – la “Parole” – Celui qui « dit, et la chose arrive » (Psaumes 33:9), et Celui qui plus tard « a été fait chair » (Jean 1:14), et qui est cité dans Jean 1:1 comme “Dieu.”

Quelques-uns disent que la phrase dans Jean 1:1 devrait être traduite ainsi « La Parole était divine,” dans le sens que tout ce que Dieu dit est divin.  Cette phrase est fausse.  Le mot grec pour “divin(e)” est “theios,” tandis que celui pour “Dieu,” tel qu’employé dans Jean 1:1, est “theos.”  Le mot “theos” peut seulement signifier  “Dieu.”  La Parole était non seulement “divine” – la Parole était “Dieu.”

Il y a beaucoup d’autres passages qui prouvent clairement que Jésus-Christ a toujours été, et qu’il est toujours, Dieu.  Il était Dieu avant d’être fait chair et sang – un être humain comme nous – pour vivre pendant peu de temps sur cette terre.  Puis après Sa résurrection, Il est redevenu le personnage puissant, qu’Il avait été avant Sa naissance en tant qu’homme.

Jean 1:18 nous dit : « Personne n’a jamais vu Dieu [le Père]; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »  Remarquez ce que la New American Bible déclare : « Personne n’a jamais vu Dieu.  Le Fils unique, Dieu, qui est à côté du Père, l’a révélé. »

En outre, Romains 9:5 se réfère à Jésus-Christ comme le « Dieu béni éternellement. »  Philippiens 2:5-7 explique que le Christ était « égal avec Dieu » le Père, mais qu’Il a pris « une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. »  Hébreux 1:8 se réfère à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comme “Dieu.”

Dans Jean 20:28-29, Thomas appelle le Christ ressuscité « Dieu, » et Tite 2:13 parle de Jésus-Christ comme « notre grand Dieu et Sauveur. »  Le Christ est également mentionné dans l’Ancien Testament, dans Ésaïe 7:14, “Dieu avec nous” ou « Emmanuel, » et Il fait référence au « Dieu puissant » (en hébreu, “El”), dans Ésaïe 9:6.

Il est claire que c’est Jésus-Christ qui est « le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13:8).  Il est le deuxième personnage dans la famille divine.  C’est Lui qui a créé l’homme, mais en le faisant, Il a suivi l’instruction de Dieu le Père, qui est le Très-Haut dans la famille divine (voir 1 Corinthiens 3:23 et 1 Corinthiens 11:3 et 1 Corinthiens 15:20-28 et Jean 14:28).

JÉSUS-CHRIST EST VENU POUR RÉVÉLER LE PÈRE

Les Juifs à l’époque du Christ ne savaient pas – et la plupart des gens ne le savent  toujours pas aujourd’hui – que Dieu est une Famille, à présent composée de deux personnages.  Le Christ est venu pour leur révéler le Père (voir Matthieu 11:27 et Luc 10:22).  Les Juifs pensaient qu’ils connaissaient le Père, et ne se sont pas rendu compte que le Dieu de l’Ancien Testament, qui travaillait et traitait directement avec Israël, était Jésus-Christ – et non Dieu le Père.

Nous avons déjà lu dans Jean 1:18 que « Personne n’a jamais vu Dieu. »  Jean 5:37 confirme que « Vous n’avez jamais entendu sa [celle du Père] voix, vous n’avez point vu sa face. »  Nous lisons encore dans Jean 6:46 : « C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; » c’est-à-dire, Jésus-Christ.  Finalement, 1 Jean 4:12 redit : « Personne n’a jamais vu Dieu. »

Cependant, nous avons lu que Dieu est apparut aux anciens Israélites.  Ils entendirent Sa voix à de nombreuses reprises.  Quelques-uns ont même vu l’image de Dieu, jusqu’à un certain point, dans Sa gloire (voir Genèse 32:30 et Exode 33:11, 17-23 et Exode 34:6-8 et Nombres 12:8 et Deuteronome 34:10 et Esaïe 6:1-10 et Ézechiel 1:26-28 et Ézechiel 3:23 et Ézechiel 8:4).

Selon ce qu’en témoigne la Bible, certains ont vu “Dieu” à l’époque de l’Ancien Testament, et ils ont entendu Sa voix.  D’autre part, le Christ et Ses apôtres ont enseigné qu’aucun humain n’a jamais vu ou entendu la voix de “Dieu.” Puisque Dieu ne se contredit pas dans Sa parole, Il parle évidemment de deux personnages distincts.  En effet, la  Bible dit clairement que personne n’a jamais vu Dieu le Père (voir Jean 5:37 et Jean 6:46).  Mais quelques-uns ont vu “Dieu” – c’est-à-dire, le second personnage de la famille divine – Jésus-Christ, dans Sa gloire.

La Bible confirme que c’était Jésus-Christ qui est apparut aux gens et qui leur a parlé à l’époque de l’Ancien Testament (voir Jean 8:56-58 et 1 Corinthiens 10:4,9).  Suite à cela, la Bible souligne encore que Jésus-Christ était DIEU avant de devenir un homme, et que Dieu est une Famille, composée de Dieu le Père et Dieu le Fils, Jésus-Christ.  C’était, en fait, le Christ qui traitait directement avec Israël.

LES ANCIENS ONT-ILS COMPRIS LA DUALITÉ DANS LA DIVINITÉ?

Est-ce qu’Abraham, Isaac et Jacob, David, Daniel, et d’autres prophètes ont compris que Dieu, ou “Elohim,” est composé de plus d’une personne?  La Bible révèle qu’ils le savaient.

Actes 3:13 déclare que « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus. »  Abraham, Isaac et Jacob ont compris que leur Dieu était le Père, qui glorifierait plus tard Jésus-Christ, le Fils.  Ils ont également compris – comme nous le verrons dans un instant – que le Dieu avec qui ils ont directement traité et qui leur est apparu, était Jésus-Christ – pas le Père.

Notez Psaumes 45.  Les fils de Qoré ont écrit ce Psaumes, mais il va sans dire que David le connaissait.  Psaumes 45:6-7 dit : « Ton trône, ô Dieu [“Elohim”], est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C’est pourquoi, ô Dieu [“Elohim”], ton Dieu [“Elohim”] t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes collègues. »

Ces versets se réfèrent à un des personnages divins, nommé Dieu ou “Elohim,” et puis à un autre personnage divin, nommé également Dieu ou “Elohim.”  Nous lisons ici que “Elohim” a oint “Elohim” d’une huile de joie.  L’être “Elohim,” est également identifié comme Dieu ou “Elohim” de l’autre être, qui se réfère également à “Elohim.”  Ici nous voyons une référence à la Parole ou au Fils, Jésus-Christ – Lui-même Dieu – et au Père, qui est également Dieu.  Le Père est au-dessus de tout.  Il est le Chef de Jésus-Christ (voir 1 Corinthiens 11:3).  Ainsi cela nous apprend que Dieu le Père est le Dieu du Fils, ou la Parole, qui est également Dieu.

Le mot “Elohim” est employé pour les deux personnages divins.  Les patriarches, David, et d’autres écrivains bibliques ont, en effet, compris cette dualité dans la divinité.

Notez, par exemple, Ésaïe 41:21-26, où Dieu provoque la futilité des idoles : « Plaidez votre cause, Dit l’Éternel; Produisez vos moyens de défense, Dit le roi de Jacob.  Qu’ils les produisent, et qu’ils NOUS déclarent Ce qui doit arriver. Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites? Dites-le, pour que NOUS y prenions garde, Et que NOUS en reconnaissions l’accomplissement; Ou bien, annoncez-NOUS l’avenir.  Dites ce qui arrivera plus tard, Pour que NOUS sachions si vous êtes des dieux; Faites seulement quelque chose de bien ou de mal, Pour que NOUS le voyions et le regardions ENSEMBLE […] Qui l’a annoncé dès le commencement, pour que NOUS le sachions, Et longtemps d’avance, pour que NOUS disions: C’est vrai? »

Dieu emploie le pluriel dans ce passage pour révéler que Dieu est composé de plus d’un être.  Ésaïe ne se réfère pas ici à Dieu et à lui-même.  Remarquez qu’Ésaïe cite mot pour mot une déclaration de Dieu (Notez Ésaïe 41:21 : « Plaidez votre cause, Dit l’Éternel […] »).  Nous trouvons une déclaration semblable par Jésus-Christ, lorsqu’Il a parlé au pharisien Nicodème, un « chef des Juifs » (Jean 3:1).  Nicodème avait rendu visite à Jésus-Christ en privée de nuit.  Le Christ lui a dit :  « En vérité, en vérité, je te le dis, NOUS disons ce que NOUS savons, et NOUS rendons témoignage de ce que NOUS avons vu; et vous ne recevez pas NOTRE témoignage » (Jean 3:11).  Le Christ se référait à Dieu le Père et à Lui-même (voir verset 16).

LE PROPHÈTE DANIEL L’AVAIT COMPRIS

Dieu Se réfère à Lui-même à maintes reprises au pluriel.  Le livre de Daniel nous éclair sur l’identité de deux personnages. Notez la vision dans Daniel 7:9-10,13-14 : « Je regardai, pendant que l’on plaçait des trônes. Et l’ancien des jours [une référence ici à Dieu le Père] s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.  Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s’assirent, et les livres furent ouverts […] Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme [une référence au Jésus-Christ ressuscité, apparaissant devant Dieu le Père dans le ciel]; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui.  On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. »

Jésus-Christ – le futur Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16) – est décrit comme régnant dans le Royaume de Dieu sur l’homme.  Le Père Lui donnera le royaume. Daniel savait et comprenait que la famille divine dans sa forme actuelle se composait de deux êtres.  Il savait que Dieu n’était pas juste un seul être.

LE PROPHÈTE ZACHARIE L’AVAIT COMPRIS

Lisant dans Zacharie 4:8-9 : « La parole de l’Éternel [en hébreu, “Yahweh”] me fut adressée, en ces mots: Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront; et tu sauras que l’Éternel [en hébreu, “Yahweh”] des armées m’ [“Yahweh”]a envoyé vers vous. »

Nous voyons dans ce passage que l’Éternel [“Yahweh”] a envoyé l’Éternel [“Yahweh”].  L’expression, “Yahweh,” est donc employée pour les deux personnages.  Comme nous le verrons dans les moindres détails, Dieu le Père et Jésus-Christ sont mentionnés dans l’Écriture comme “Yahweh – le ”Je suis” (voir Exode 3:14) – signifiant fondamentalement, “L’Éternel,” ou “Celui qui vie à toujours.”  Ce seul fait prouve que le Père et Jésus-Christ ont toujours existé – qu’ils sont des Dieux, et que l’Ancien Testament enseigne qu’il y a plus d’un seul personnage.

Zacharie 6: 9, 12-15 confirme cette conclusion : « La parole de l’Éternel [“Yahweh”] me fut adressée, en ces mots: […] (verset 12) Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel [“Yahweh”] des armées: Voici, un homme, dont le nom est GERME, germera dans son lieu, et bâtira le temple de l’Éternel [“Yahweh”].  Il bâtira le temple de l’Éternel [“Yahweh”]; il portera les insignes de la majesté; il s’assiéra et dominera sur son trône, il sera sacrificateur sur son trône, et une parfaite union régnera entre l’un et l’autre.  Les couronnes seront […] un souvenir dans le temple de l’Éternel [“Yahweh”].  Ceux qui sont éloignés viendront et travailleront au temple de l’Éternel [“Yahweh”]; et vous saurez que l’Éternel [“Yahweh”] des armées m’a envoyé vers vous. Cela arrivera, si vous écoutez la voix de l’Éternel [“Yahweh”], votre Dieu. »

Nous voyons à nouveau que le personnage, nommé  “Yahweh”, a envoyé le second personnage, également nommé “Yahweh.”  C’est “Yahweh” qui dit que “Yahweh” L’a envoyé au peuple.  Ce passage ne se rapporte pas à un messager humain, ou à un ange pour communiquer la « parole de Dieu » pendant que “Dieu” parle de Lui-même.  Notez que la New King James Bible met une majuscule au mot “Moi” dans « […] l’Éternel des armées M’a envoyé vers vous. »  Ilscommuniquent le sens propre que le mot “Moi” se réfère à un des deux personnages, et non à un messager humain ou angélique.

Un troisième passage dans le livre du Zacharie, prouvant que le mot “Yahweh” s’applique aux deux personnages, peut être trouvé dans chapître 2, aux versets 8-11.  Encore, nous lisons ce que l’Éternel [“Yahweh”] dit : « J’habiterai au milieu de toi, Et tu sauras que l’Éternel [“Yahweh”] des armées m’a envoyé vers toi » (verset 11).

LE PROPHÈTE JÉRÉMIE L’AVAIT COMPRIS

Notez dans Jérémie 23:5-6, le mot “Yahweh” est employé pour les deux personnages dans le même contexte : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel [“Yahweh”], Où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays.  En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l’appellera: L’Éternel [“Yahweh”] NOTRE JUSTICE. »

Jérémie indique que l’Éternel [“Yahweh” – le Père] susciterait un “germe juste,” qui sera appelé également l’Éternel (“Yahweh” – Jésus-Christ).

LE PROPHÈTE MICHÉE L’AVAIT COMPRIS

Nous lisons dans Michée 5:1-3 : « Et toi, Bethléhem Éphrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l’origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l’éternité.  C’est pourquoi il les livrera Jusqu’au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères Reviendra auprès des enfants d’Israël.  Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l’Éternel [“Yahweh”], Avec la majesté du nom de l’Éternel [“Yahweh”], son Dieu: Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. »

Le Christ est identifié dans ce passage comme “Celui qui dominera sur Israël, Et dont l’origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l’éternité.”  Dans l’hébreu original il énonce, “des jours d’éternité.”  Il nous dit encore que le Christ a vécu depuis toujours – ce qui veut dire, qu’Il est Dieu.  En outre, Il est décrit comme venant “avec la majesté du nom de L’Éternel.”  C’est une référence à Dieu le Père, qui est appelé ici l’Éternel  ou “Yahweh.”  Le mot “Dieu” est “Elohim.”  Nous voyons à nouveau la composition de la famille divine – Dieu le Père qui est le “Tout Puissant” (voir Marc 5:7), et Jésus-Christ, bien que Dieu Lui-même, se rapporte au Père comme Son Dieu (voir, aussi, Jean 20:17).

LE PROPHÈTE ÉSAÏE L’AVAIT COMPRIS

Il y a certains passages dans le livre d’Ésaïe, qui, à première vue, ne peuvent pas sembler révéler la pluralité dans la divinité, mais qui le démontre avec précision, si nous les étudions attentivement.

Ésaïe 34:16 dit : « Consultez le livre de l’Éternel, et lisez! Aucun d’eux ne fera défaut, Ni l’un ni l’autre ne manqueront; Car sa bouche l’a ordonné. C’est son esprit qui les rassemblera. » Si ce passage s’adressait uniquement à unpersonnage, nous nous attendrions à lire : « Ma bouche l’a ordonné, et Mon Esprit les rassemblera. »  De façon intéressante, une distinction est faite entre “Ma bouche” et “Son Esprit.”

Ésaïe 45:1-2 déclare : « Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, Qu’il tient par la main. » À nouveau, si ce passage s’adressait uniquement à un personnage, nous nous attendrions à lire: « Ainsi parle l’Éternel à Son oint, à Cyrus, dont la main droite Il a tenue. »  Cependant, Dieu ne le dit pas de cette façon.  Il fait une distinction entre “Son oint” et le fait que “j’ai tenu” sa main.  Autrement dit, c’est le Père qui a donné au Christ un ordre (“Ainsi parle l’Éternel”), et c’est le Christ qui cite cet ordre à Cyrus, et qui tient la main de Cyrus, en obéissance à l’ordre de Dieu le Père.  (Souvenez-vous que le mot “l’Éternel” – “Yahweh” – peut se rapporter au Père et à Jésus-Christ.)

Une fois que nous nous sommes rendu compte que ces différences ne sont pas arrivées simplement “par hasard,” nous pouvons trouver beaucoup plus de passages dans l’Ancien Testament, soulignant la même chose, en révélant que Dieu n’est pas composé d’un unique personnage.

Par exemple, nous lisons dans Ésaïe 29:22-23 : « C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel à la maison de Jacob, Lui qui a racheté Abraham: Maintenant Jacob ne rougira plus, Maintenant son visage ne pâlira plus.  Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’oeuvre de mes mains, Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d’Israël. »  Notez la distinction entre “Mes mains” et “Mon nom” d’une part, et “le Saint de Jacob“ et le “Dieu d’Israël” d’autre part.  À l’avenir, les enfants d’Israël reconnaîtront et croiront au Père et en Jésus-Christ.

Dans Ésaïe 62:6-7, Dieu révèle qu’Il a placé des gardes sur les murs de Jérusalem.  Notez, ce que l’Éternel nous révèle d’autre dans ce passage : « Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel [notez qu’il ne dit pas, “de Moi”], Point de repos pour vous!  Et ne lui laissez aucune relâche [notez encore, il ne dit pas, “Et ne Me laissez aucune relâche”], Jusqu’à ce qu’il [non “Je”] rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre. »

DEUTÉRONOME 6:4 ENSEIGNE-T-IL QUE DIEU N’EST QU’UN PERSONNAGE UNIQUE?

Nous lisons dans Deutéronome 6:4 : « Écoute, Israël! l’Éternel [“Yahweh”], notre Dieu, est le seul Éternel [“Yahweh”]. » Beaucoup comprennent que cette Écriture enseigne le monothéisme – c’est-à-dire, l’existence d’un seul Dieu.  Et en effet, c’est vrai.  Il n’y a qu’un seul Dieu.  Mais jusqu’à maintenant dans notre étude approfondie, nous avons appris que Dieu est une Famille, composée plus d’un être.  Puisque Dieu ne Se contredit pas dans Sa Parole, que pouvons-nous apprendre de Deutéronome 6:4?  “Yahweh” est un être. Jésus-Christ était l’être qui fût en rapport direct avec Israël.  Il a été appelé “Yahweh” – et Il était et il est un être.  Ainsi, il est vrai que “Yahweh” – Jésus-Christ – est un être.

En outre, “Yahweh” se rapporte au Père aussi – et le Père est, naturellement, un être également.  Troisièmement, puisque “Yahweh” se rapporte au Père et au Fils, ils sont également “un” – un dans le dessein, le but, l’esprit, la volonté et la détermination.  Ils sont unifiés.  Il n’y a aucune division dans la Famille de Dieu.

Souvenez-vous que le Christ a dit que le Père et Lui sont UN.  Le Christ ne disait pas que le Père et Lui étaient un être.  En fait, Il a gagné un procès avec les Pharisiens en prouvant que le Père et Lui étaient DEUX êtres (Jean 8:17-18).  Rappelez-vous, aussi, que le Christ a demandé au Père que Ses disciples deviennent “un” (Jean 17:20-23).  Nous savons également qu’Adam et Ève devaient devenir “une” seule chair (Genèse 2:24).  Nous pouvons apprendre de ces exemples que les disciples, ou Adam et Ève, ne devaient pas devenir un être, mais ils devaient atteindre, ou réaliser, l’unité d’esprit, de dessein, et d’action.

En outre, beaucoup de commentaires, y compris la Jewish Bible ou Tanakh, croient que le passage dans Deutéronome 6:4 devrait être traduit ainsi : « l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel seul. »  Cela aurait du sens, également, étant donné que Dieu le Père et Jésus-Christ se sont identifiés en tant que “l’Éternel” ou “Yahweh” dans les Écritures.  Dans ce sens, l’interdiction se rapporte à l’adoration d’autres dieux. Deutéronome 6:4 n’enseigne absolument PAS qu’il n’y a qu’un seul personnage, car cela contredirait toutes les autres Écritures bibliques qui établissent une dualité dans la divinité.

D’HABITUDE, “YAHWEH” S’APPLIQUE À JÉSUS-CHRIST

Nous devrions constater le fait que dans la plupart des cas, l’expression l’Éternel ou “Yahweh” ne se réfère pas au Père, mais en fait se réfère à Jésus-Christ.  Remarquez, par exemple, dans Hébreux 1:1-2 où Dieu le Père (versets 1 et 5) dit au Fils, Jésus-Christ (verset 10) : « Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre […] »  C’est une citation du Psaumes 102:25-27, qui se rapporte à la création de la terre par “Yahweh.”  Paul, dans l’Épître aux Hébreux, applique ce Psaumes, et le terme l’Éternel ou “Yahweh,” à Jésus-Christ, confirmant à nouveau que c’est le Christ qui a fait la création.

Il y a quelques déclarations dans l’Ancien Testament, comme nous l’avons vu dans les livres de Zacharie et de Jérémie, qui emploient l’expression l’Éternel ou “Yahweh” pour décrire également Dieu le Père.  Des Écritures additionnelles se rapportant au Père ou “Yahweh” peuvent être trouvées dans Psaumes 2:2,7,11. Là, le Christ est identifié comme l’Oint de “Yahweh,” et “Mon fils.”  Nous pourrions également noter Psaumes 110:1, qui est cité par le Christ dans Matthieu 22:42-45, se rapportant au Père comme l’Éternel ou “Yahweh,” en se rapportant au Christ comme “Seigneur” (‘adon” en hébreu, signifiant, “Seigneur, monsieur, maître”).

ÉSAÏE 48:16 ENSEIGNE-T-IL UNE TRINITÉ?

Ésaïe 48:16 Est un autre passage qui prouve qu’il y a plus d’une personne dans la divinité.  Certains affirment, cependant, que ce passage prouve que le Saint-Esprit est également un personnage, et un troisième membre de la divinité.  Ce passage dit : « Approchez-vous de moi, et écoutez! Dès le commencement, je n’ai point parlé en cachette, Dès l’origine de ces choses, j’ai été là. Et maintenant, le Seigneur, l’Éternel, m’a envoyé avec son esprit. »

Cette traduction peut donner l’impression que le Saint-Esprit est une entité séparée.  Cependant, dans l’hébreu original, les mots “a envoyé” sont au singulier, comme il est précisé dans la marge de la New King James Bible.  Par conséquent, la New International Version traduit ce passage plus exactement comme: « Le Seigneur, l’Éternel, M’a envoyé avec son Esprit. »  La Jewish Bible or Tanakh traduit ce passage comme suit :« Et maintenant, le Seigneur, l’Éternel, m’a envoyé, doté de Son esprit. »

D’autres affirment que 1 Jean 5: 7 [du moins dans certaines versions] enseigne la trinité. Ce passage est cité comme énonçant qu’« il y en a trois qui rendent témoignage: le Père, le Verbe, et l’Esprit; et ces trois sont un. »  Bien que cette déclaration n’enseigne pas la trinité, même si elle est authentique, la plupart des théologiens confirment que ces mots ont été ajoutés par l’église catholique pour “appuyer” la trinité, et que ces mots ne sont pas dans les écritures originales.  Notre brochure gratuite “Dieu Est-Il Une Trinité?” traite de ce passage en détail et prouve à partir de la Bible que le Saint-Esprit n’est ni Dieu ni une personne – mais il est la puissance de Dieu par laquelle œuvre la famille de Dieu.

QUI ET QU’ÉTAIT JÉSUS AVANT SA NAISSANCE ?

Certains nient que Dieu a toujours été une Famille. Ils pourraient peut-être admettre que Dieu est une Famille à présent, mais ils affirment qu’il y a eu un temps où Dieu n’était pas une Famille.  Il est cependant clair dans la Bible que Dieu a toujours été une Famille – et que le Père et le Fils existaient comme membres de la famille de Dieu de toute éternité.

Certains disent que Jésus-Christ n’a pas existé avant Sa naissance comme être humain.  Ils enseignent qu’il n’y avait qu’un seul personnage – maintenant connu comme le Père – qui a créé le Christ dans le sein de Marie.  D’autres admettent que le Christ a existé avant Sa naissance humaine, mais ils enseignent qu’Il était un ange.  Bien que certains enseignent que Jésus EST DEVENU un personnage à Sa résurrection des morts, ils nient que le Christ était Dieu AVANT Sa naissance humaine.

Comme nous l’avons vu dans cette brochure, la Bible enseigne clairement que Jésus-Christ existait en tant que Dieu AVANT d’abandonner Sa divinité pour un peu de temps afin de devenir un être humain.

En passant, certains nient que le Christ a abandonné Sa divinité, lorsqu’Il est devenu un être humain, prétendant qu’Il était “entièrement Dieu et entièrement l’homme.”  Ce concept est faux, également. Si le Christ n’avait pas abandonné Sadivinité pour devenir “entièrement l’homme,” Il n’aurait pas pu mourir (car un Dieu ne peut pas mourir – et nous non plus, une fois que nous serons des dieux, voir Luc 20:35-36).  Si le Christ n’est pas mort, et s’Il n’est pas ensuite ressuscité d’entre les morts, alors notre foi est “vide” et “futile” (voir 1 Corinthiens 15:3-4, 12-18).  De plus, vous et moi, nous n’aurions pas un Saveur, puisqu’il fallait que le Christ vainque le péché dans la chair (voir Romains 8:3).  Il « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4:5).

La vérité est que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, EST DEVENU un être humain.  Il n’était pas “entièrement Dieu” et “entièrement l’homme,” ayant deux natures – nous lisons plutôt dans Jean 1:14 que “la Parole a été faite chair.”  Il a abandonné Sa divinité et Sa gloire divine.  La seule façon qu’Il était toujours le “Fils de Dieu” était qu’Il était le personnage qui avait été Dieu, AVANT de devenir humain.  Un roi qui devient un mendiant est toujours la personne qui a été roi autrefois.  Autrement dit, le Christ savait qui il était avant Sa naissance humaine – Il connaissait la personne qu’Il avait été.  Le Christ était ce personnage.  Cependant, Il S’est dépouillé de Sa divinité et devenu ENTIÈREMENT homme.  Lorsque le Christ EST DEVENU chair, Il a cessé d’être ce qu’Il avait été – un être divin glorieux.  Pour mieux comprendre ce sujet, il vous suffit de lire notre brochure gratuite, “The Gospel of the Kingdom of God.”

Puisqu’il est très important de comprendre clairement que le Christ existait avant Sa naissance humaine en tant qu’être humain, trouvons des preuves supplémentaires:

1 Jean 4:9 énonce : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. »  QUI a été envoyé dans le monde?  Selon ce verset, c’était le Fils – le Fils de Dieu!  Le Père et le Fils ont planifié la venue de Christ dans le monde, comme 2 Timothée 1:9 explique :  «Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels. »  De nouveau, nous lisons dans Apocalypse 13:8, le Christ – l’Agneau de Dieu – « […] dès la fondation du monde […] a été immolé. »

Jean 17:5 ajoute ces paroles prononcées par le Christ : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. »  Plus tôt, Jésus dit ceci tout en enseignant Ses disciples : « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père » (Jean 16:28).

Tout en poursuivant le récit de Jésus-Christ, nous trouvons une scène présentée dans le cinquième chapitre du livre de l’Apocalypse qui prouve que Jésus-Christ a été glorifié par le Père.  Le septième chapitre du livre de Daniel décrit également le moment suivant la résurrection de Christ lorsque le Père Lui rend son ancienne gloire.  Il y a beaucoup d’autres Écritures qui se rapportent au Christ glorifié (voir Jean 12:16; Jean 20:17; Hébreux 4:14; Hébreux 8:1 et Éphésiens 1:20).

Il y a une autre preuve irréfutable que Jésus a été volontairement envoyé dans le monde – renonçant à Sa place comme le Fils spirituel de Dieu pour devenir un homme physique (engendré dans la chair) qui vivrait sans péché afin de sauver toute l’humanité.  Aucun autre sacrifice que celui de Dieu Lui-même – le Créateur de l’homme – ne pouvait payer le prix des péchés de l’homme et permettre à l’homme d’avoir accès au don de la vie éternelle.  Cependant, afin de pouvoir mourir, le Christ, le Fils de Dieu, a dû devenir un homme physique.

Philippiens 2:6-8, déclare ceci : « […] lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,  mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,  il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. ».  Lisez, aussi, Hébreux 2:9 :

« Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de LA MORT QU’IL A SOUFFERTE, afin que, par la grâce de Dieu, il SOUFFRÎT LA MORT POUR TOUS. »

Croire que Jésus-Christ n’a pas existé en tant que Dieu avant Sa vie physique c’est nier la vraie signification du sacrifice inestimable que le Père et lui ont fait.  De manière alarmante, le fondement de cette fausse croyance, induit le danger que quelqu’un puisse réellement nier le Père et le Fils, ce qui est la croyance et la pratique de “l’Antéchrist” (voir 1 Jean 2:22-23).  Le Père et le Fils existent depuis l’éternité – même avant que le “temps” lui-même n’ait existé.

Jésus-Christ parla de Sa propre pré-existence à maintes reprises.  Une fois, Il a clairement dit qu’Il – COMME Dieu – avait vécu avant Abraham.  Les Juifs étaient  tellement en colère qu’ils voulaient Le lapider.  Notez le dialogue et la réaction des Juifs aux paroles prononcées par le Christ dans Jean 8:56-58 :  « [Jésus dit,] Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui.  Les Juifs lui dirent: Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham!  Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, JE SUIS. »  Lorsque Jésus a dit, “Je SUIS,” plutôt que, “J’ÉTAIS,” les Juifs comprenaient qu’Il S’est identifié comme Dieu – en tant que “Yahweh,” le “JE SUIS“ ou l’Éternel de l’Ancien Testament.  C’est pourquoi ils « prirent des pierres pour les jeter contre lui » (verset 59).

Considérez, également, cette déclaration qu’Il a faite à Ses disciples très tôt dans Son ministère de trois ans et demi : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » (Luc 10:18).  Cet événement marquant la rébellion manquée de Satan contre la Famille divine s’est produite longtemps avant que l’homme n’ait été créé.  Cependant, la tentative de Satan d’arrêter le grand plan divin qui consistait en l’agrandissement de son espèce  par l’entrave du développement futur des fils et des filles de Dieu, était au cœur de cette rébellion.  Dans cette lutte, Satan a perdu – pourtant il continue à tromper et à lutter contre la volonté de Dieu.  Cependant, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a accompli une grande étape dans le plan divin qui n’est accessible qu’à l’humanité.  Il n’est pas accessible à Satan et à ses démons, bien qu’ils aient bien évidemment voulu atteindre ce qui ne leur était pas offert.  Le Christ est devenu le premier-né de beaucoup de frères.  La compréhension etl’action sur cette vérité s’assureront que personne ne nie le Père ou le Fils!

UN MONDE SPIRITUEL AVANT LE CHRIST?

En outre, la Bible nous révèle quelque chose de très intéressant à considérer.  Hébreux 9:11 déclare : « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui N’EST PAS DE CETTE CRÉATION. »  Plus tard, dans Hébreux 11:3, nous trouvons que « C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit N’a PAS été fait de choses visibles. »  Ce que la Bible déclare ici c’est que le monde physique a été fait à partir du monde spirituel.  La science même avoue que l’entière création physique tire à sa fin, et  – si on lui en donnait le temps – tout retournerait à l’état d’énergie.

L’Épître aux Hébreux en révèle davantage en prouvant que les choses spirituelles existent en plus des choses physiques.  Dans le huitième chapitre de l’Épître aux Hébreux, verset 5, l’ancien tabernacle terrestre et le sacerdoce sont classés par catégorie respectivement comme « IMAGE et OMBRE des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle: Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. » (Lire, pour d’autres preuves, Actes 7:44-50.)  Le Christ est appelé « ministre du sanctuaire et du VÉRITABLE TABERNACLE, qui A ÉTÉ DRESSÉ PAR LE SEIGNEUR et non par un homme » (Hébreux 8:2).

Hébreux 9 explique encore :  « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.  Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (versets 23 et 24).

Ces versets nous prouvent qu’il y a un monde spirituel – et que ce monde spirituel existait déjà avant que Jésus-Christ naisse comme être humain.  La plupart des “érudits” religieux ne nieront pas ceci – pourtant, paradoxalement, certains nient que Jésus-Christ existait sur un niveau spirituel avant Sa naissance comme être humain! La Bible est cependant très claire sur le fait que le Christ a existé comme Dieu avant Sa naissance humaine.  Nous lisons que Dieu (le Père) a créé tout ce existe – incluant le monde spirituel – par Jésus-Christ.

Relisons Colossiens 1:16 :  « Car en lui [le Christ] ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les VISIBLES et les INVISIBLES, trônes, dignités, dominations, autorités.  Tout a été créé par lui et pour lui. »  Jésus-Christ est identifié, dans Apocalypse 3:14, comme l’ « [auteur] de la création de Dieu » comme cela devrait être correctement rendu. Plusieurs versions traduisent ce passage comme « le commencement de la création de Dieu, » impliquant  faussement que le Christ a eu un commencement.  Le Christ, cependant, n’a eu aucun commencement.  Il est identifié dans Hébreux 7:1 en tant que « Melchisédek,”» le « sacrificateur du Dieu Très Haut. »  Hébreux 7:3 explique qu’Il n’a « ni commencement de jours ni fin de vie. »  Par conséquent, Apocalypse 3:14 est plus correctement traduit par “auteur” ou “source” de la création de Dieu (voir, par exemple, la Revised Standard Version; la New Revised Standard Version; la Revised English Bible;  et la New American Bible).  Le Christ ÉTAIT un Dieu éternel, et c’est Lui – le deuxième membre de la famille divine – qui a commencé la création de tout.

LE PÈRE A-T-IL TOUJOURS ÉTÉ LE PÈRE – ET LE CHRIST A-T-IL TOUJOURS ÉTÉ LE FILS?

Certains affirment, en essayant de réfuter la vérité biblique, que Dieu a toujours été une Famille.  Bien qu’ils puissent admettre que Dieu a toujours été composé de deux êtres, ils déclarent que Dieu n’était pas une Famille avant l’existence humaine du Christ, car le Christ n’était prétendument pas le Fils et le Père n’était prétendument pas le Père avant l’existence humaine du Christ – par conséquent, Dieu n’aurait pas pu être une Famille avant l’existence humaine du Christ.

Est-il vrai que le Christ EST DEVENU le Fils, et que le Père EST DEVENU le Père à un moment donné – ou la Bible enseigne-t-elle que les deux personnages ont TOUJOURS été le Père et le Fils?

Certains citent Romains 1:3-4 comme preuve du concept que Jésus-Christ – le deuxième personnage dans la divinité – EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection des morts.

Dans Romains 1:3-4, Paul déclare que Dieu a fait une promesse auparavant « qui concerne SON FILS [Jésus-Christ] (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts). »  Cette Écriture dit-elle que le Christ est devenu le Fils de Dieu par la résurrection d’entre les morts?  Sans examiner le reste des Écritures, et en se concentrant sur ce seul passage, on pourrait interpréter la déclaration de Paul comme signifiant que le Fils, qui a été chair, est redevenu un être puissant par la résurrection des morts.  Autrement dit, Romains 1:3-4 n’est pas une preuve concluante que Jésus-Christ EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection des morts.

Avant de présenter à partir de la Bible ce que Romains 1:3-4 dit, lisons un autre passage, Hébreux 1:5, qui a été employé dans la tentative de prouver que le Christ EST DEVENU le Fils de Dieu – qu’Il n’était pas le Fils de Dieu éternel.  Hébreux 1:5 déclare :  « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils? »

Ce passage signifie-t-il que le Christ est devenu le Fils de Dieu lorsqu’Il est entré dans le monde (verset 6), et que Dieu est devenu le Père à ce moment?  Une autre explication – encore une fois,  en ne lisant que ce seul passage – pourrait être que Dieu le Père ait engendré le Fils, Jésus-Christ, comme être humain à ce moment, et que Dieu le Père sera, et était, un Père pour le Christ dans toute l’acception du terme, comme Christ a démontré par l’obéissance dans Sa vie humaine qu’Il était un Fils obéissant, même lorsqu’il était chair.

En examinant les passages dans Romains 1 et Hébreux 1 dans le contexte des autres passages bibliques, nous devons conclure qu’ils ne peuvent pas être employés pour valider le concept que le Christ EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection.  S’il était vrai que le Christ est devenu le Fils de Dieu par Sa résurrection, pourquoi Dieu le Père a-t-Il dit avant la résurrection du Christ :  « Celui-ci est mon FILS bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3:17)?  Lorsque cet événement s’est produit, Jean le Baptiste s’est exclamé :  « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le FILS DE DIEU » (Jean 1:34).  Le Christ est identifié à maintes reprises dans le Nouveau Testament en tant que “Fils de Dieu,” avant Sa mort et Sa résurrection (voir Jean 1:49, Matthieu 4:3,6; Matthieu 8:29 et Matthieu 14:33).

Notez les paroles prononcées par le Christ dans Jean 3:17 :  « Dieu, en effet, n’a pas envoyé SON FILS dans le monde pour qu’il juge le monde […] »  Un autre dialogue remarquable est écrit entre le Christ et Pierre.  Le Christ a demandé à Pierre :

« Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?  Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.  Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:15-17).

Le Christ ne dit pas ici qu’Il DEVIENDRA le Fils de Dieu à Sa résurrection.  Pierre L’avait identifié comme le « Fils du Dieu vivant » et le Christ a dit à Pierre que Dieu le Père lui avait révélé cette vérité.  Lisez, également, Jean 6:68-69.

Les Juifs SAVAIENT que le Christ prétendait qu’Il ÉTAIT le Fils de Dieu (voir Matthieu 27:40, 43; Luc 22:70; Jean 9:35-37; Jean 11:4 et Jean 19:7).  Lorsque le Christ est mort, le centenier s’est rendu compte que le Christ était « le Fils de Dieu » (Matthieu 27:54).

En plus, nous trouvons plusieurs Écritures dans l’Ancien Testament qui se réfèrent au Christ – le deuxième personnage dans la famille divine – comme le Fils (voir Psaumes 2:1-2, 7, 11-12 et Proverbes 30:4).

Cependant, cette terminologie n’est pas employée dans l’Ancien Testament, car Dieu n’était pas alors clairement révélé comme Père et Fils .

Le Christ, en tant que Fils de Dieu, a dû venir pour révéler le Père.  Les Juifs avaient la fausse impression qu’ils adoraient “le Père.”  Ils n’ont pas compris que le personnage qui avait la fonction de Messager ou de Porte-parole du Père et la famille divine, qui avait été en rapport direct avec les anciens, était finalement Jésus-Christ.  (Voir les paroles prononcées par le Christ dans Jean 8:54, « C’est mon père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. »)

Il y a encore certains passages de l’Ancien Testament qui parlent de Dieu comme “le Père.”  Des références au “Père” dans l’Ancien Testament peuvent être trouvées dans Ésaïe 63:16; Malachie 1:6; Malachie 2:10, 2 Samuel 7:13-14, 1 Chroniques 22:10; et Deutéronome 32:6.  Dans ces passages, le Christ – la “Parole” ou le “Porte-parole” du Père – a communiqué aux gens les paroles du Père.

Puisque Dieu a créé toutes choses par le Christ, il est également écrit dans Ésaïe 9:6 que le Christ sera appelé à l’avenir – après Son Deuxième Avènement – le « Père Éternel. »  Cette déclaration prouve également que le Christ existait depuis l’éternité.  Il Se réfère ici au “Père éternel,” ou la “Source éternelle” de tout – le “commencement de la création de Dieu.”  Cependant, lorsque la Bible parle du “Père,” généralement elle se réfère strictement et exclusivement au personnage le plus haut [la tête] de la famille divine.

Nous pouvons lire que Dieu a été identifié dans les Écritures comme le Père et le Fils avant l’existence humaine de Jésus-Christ.  Dieu était une Famille depuis l’éternité.

Nous devrions également noter que le Christ parlait de Dieu comme étant Son PÈRE.  Il a répété ces déclarations AVANT Sa mort et Sa résurrection.  Nous pourrions également nous rappeler qu’Il a dit aux Juifs qu’ils n’avaient jamais vu le PÈRE ni entendu la voix du PÈRE (Jean 5:37).

Rapportant aux Romains 1:3-4, Paul fait mention du fait que Jésus a été ressuscité des morts.  Ceci indique QUI était le Christ.  Remarquez encore ce que Romains 1:2-4 raconte.  Dieu le Père a fait une promesse en ce qui concerne Son fils Jésus-Christ.  Nous lisons que le FILS est né de la descendance de David selon la chair. Nous lisons également que le FILS a été déclaré Fils de Dieu AVEC PUISSANCE selon l’Esprit par Sa résurrection des morts.  Le Christ était déjà le FILS lors de Sa naissance humaine – mais Il est devenu PUISSANT lorsqu’Il est redevenu un personnage glorifié.  Il est revenu à Ses disciples après Sa résurrection pour prouver qui Il était, que Dieu le Père L’avait ressuscité à la vie, et que tout “POUVOIR” [ou toute autorité] Lui avait été donné par le Père (voir Matthieu 28:18 et Hébreux 1:3).

Nous lisons également dans Romains 8:3 que Dieu a envoyé « Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. »  Remarquez qui Dieu le Père a envoyé pour devenir un être humain.  Il dit qu’Il a envoyé “Son propre Fils.”  Notez la même déclaration dans Galates 4:4 : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé SON FILS, né d’une femme, né sous la loi. »  Hébreux 5:8 déclare également que le Christ a dû souffrir dans la chair, bien qu’Il ait été “un Fils.”  Il était déjà le Fils de Dieu AVANT Sa résurrection.

D’après ce qui précède, nous comprenons que le premier chapitre de l’Épître aux Hébreux ne déclare pas que le Christ n’était pas le Fils avant Son existence humaine.  Plutôt, la Bible enseigne sans restriction que le Fils de Dieu est entré dans le monde.  Il est devenu un être humain.  Ainsi, Il est devenu le Fils de l’homme.

En pensant à Jésus dans Sa vie pré-incarnée, il est difficile de décrire le rapport qui existait entre le père et le fils depuis l’éternité par analogies physiques.  Il est clair que bien que le Christ ait été égal à Dieu dans un sens, Il a toujours dit que Dieu le Père était plus grand que Lui (Jean 14:28).   De plus, le Christ est et a toujours été le Porte-parole du Père et de la famille divine.  Nous lisons dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était AVEC Dieu, et la Parole ÉTAIT Dieu. »  Ce qu’il est important de comprendre dans ce verset c’est que Jésus était avec Dieu (le Père) dès le commencement de la création.  En outre, le Christ sera révélé aux nations en tant que la Parole de Dieu, lors de Son retour sur cette terre. Apocalypse 19:13 décrit Son deuxième avènement comme suit : « et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »

Dieu le Père tient une position supérieure dans la famille divine de ce fait Il représente l’autorité finale.  Le Christ était, est, et sera toujours soumis au Père – une hiérarchie qui existe depuis toujours.

Le rôle dans la famille divine entre le Père et le Fils s’étend non seulement depuis le commencement, mais c’est un rôle qui continuera éternellement.  Plusieurs décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, nous trouvons une déclaration qui a été écrite par Jean, un apôtre de Jésus-Christ :  « Révélation de Jésus Christ, que DIEU LUI A DONNÉE pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1:1).  Jésus ne fait pas ceci tout seul. La révélation est reçue de Dieu le Père, et du Christ, comme Porte-Parole pour la famille divine, puis envoyée à Jean par l’intermédiaire Son ange.

Nous lisons dans 1 Corinthiens 15:24, 27-28 :  « Ensuite viendra la fin, quand il [le Christ] remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père […] Dieu [le Père], en effet, a tout mis sous ses [de Christ] pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses n’en fait pas partie.   Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »  Lechef du Christ est et sera – et il est depuis toujours – Dieu le Père (1 Corinthiens 11:3).

Il peut être difficile pour nous de comprendre que le Christ a toujours ÉTAIT le Fils, et que le Père a toujours ÉTAIT le Père.  Nous ne pouvons pas expliquer comment cela pourrait être le cas, en pensant et en employant une analogie humaine, que Dieu le Père a nécessairement dû existé avant la “naissance” de Son Fils.  Ce n’est pas vrai, cependant, puisque la Bible nous indique que le Fils – Jésus-Christ, la Parole – n’a pas eu un commencement.  La Bible nous enseigne que Dieu le Père a toujours était le Père et que le Christ a toujours était le Fils.  Nous ne pouvons pas expliquer cette révélation par notre compréhension humaine limitée.  Ni nous ne pouvons expliquer comment Dieu peut vivre éternellement, ou qu’il y avait même deux personnages depuis l’éternité.  Cependant, nous savons que c’est vrai.  La Bible l’enseigne, et nous devons l’accepter “par la foi” (Hébreux 11:6), bien que l’esprit humain ne puisse pas le comprendre entièrement (voir Romains 11:33 et 1 Corinthiens 13:12).

La Bible nous enseigne que Dieu le Père est le plus grand dans la divinité.  La Bible n’indique nulle part qu’Il n’était PAS le plus grand depuis l’éternité.  En fait, nous lisons que Dieu le Père a créé toutes choses PAR Jésus-Christ – ainsi le personnage le plus grand créa toutes choses, incluant le monde spirituel, par un personnage “inférieur” à Lui.  Si nous pouvions spéculer, nous pourrions imaginer, peut-être, qu’AVANT le début de la création, les deux personnages “complètement égaux” ont décidé entre eux que l’un serait plus grand que l’autre.  Cependant, le récit biblique ne laisse pas de la place pour une telle spéculation.  Elle nous enseigne clairement que le Père a toujours était le plus grand.  Nous ne pouvons expliquer ni comprendre comment cela se peut.  De même, nous ne pouvons comprendre comment le Christ a pu être depuis toujours le Fils, ou comment le Père a pu être depuis toujours le Père.  Quand bien même, le récit biblique est clair à ce sujet.

Par conséquent, nous devons conclure que Dieu A TOUJOURS ÉTAIT une Famille – et que Dieu EST une Famille aujourd’hui, à présent composée du Père et du Fils.  La grande connaissance cachée – le mystère caché depuis la fondation du monde – est que Dieu a commencé un processus qui mènera au vaste agrandissement de Sa Famille!  Comme nous avons vu dans 1 Jean 3:2, « nous sommes maintenant enfants de Dieu. »  Nous sommes à présent engendrés – pas encore nés!  Cependant, peu de gens ont été appelés depuis la création de l’homme jusqu’au retour de Jésus-Christ, et ils ont été également choisis, et ils sont restés fidèles (voir Apocalypse 17:14).  Ceux-là, et toutes les personnes à venir, se joindront à la Famille divine lors de la première résurrection.

Ce sont les gens qui ont reçus le Saint-Esprit de Dieu avant le premier avènement du Christ.  Nous lisons que l’Esprit du Christ était DANS les prophètes de jadis (1 Pierre 1:11).  [Cela prouve, aussi, que le Christ existait à ce moment, avant Son existence humaine, et qu’Il a donné Son Esprit aux prophètes.]  Ces prophètes étaient déjà des enfants ENGENDRÉS de la famille de Dieu AVANT la première venue du Christ.  Cela prouve encore que Dieu ÉTAIT une Famille, et qu’Il était déjà en train d’élargir Sa Famille, AVANT la naissance de Christ comme être humain.

La Bible indique également que la grande majorité de l’humanité qui a vécu, ou qui vivra, sera ressuscitée lors de la deuxième résurrection (voir Apocalypse 20:5) et  il lui  sera également accordée l’occasion d’entrer dans la famille divine.  (Vous pouvez lire nos brochures gratuites, “Do We Have An Immortal Soul?” et “God’s Commanded Holy Days” qui traite de la réalité de la “deuxième résurrection” dans les moindres de détails.)

Tout comme le Père révèle le Fils, et le Fils révèle le Père, la vérité éclatante sur l’identité de Dieu peut être comprise par nous!  Dieu nous a, en effet, donné un futur et un espoir.  Nous, aussi, nous pouvons devenir une partie de ce que Dieu EST – la FAMILLE DIVINE!

LE POTENTIEL ET LA DESTINÉE ULTIME DE L’HOMME

Dans Hébreux 1, verset 2, on dit de Jésus-Christ que Dieu le Père,

« […] [L’]a établi héritier de toutes choses. »  Il est révélé encore dans Hébreux 2:7 que bien que l’homme ait été créé « pour un peu de temps au-dessous des anges, »  Il aura finalement « toutes choses sous ses pieds » (verset 8).

Le huitième chapitre du livre de Romains nous présente avec davantage de preuves étonnantes le futur grandiose que Dieu a en réserve pour l’homme.  « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.  Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption [correctement traduit, “son-ship,” signifiant un état d’être un fils], par lequel nous crions: Abba! Père!  L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.  Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (versets 14-17).

Nous poursuivons dans Romains 8:18-19 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.  Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »

Ces deux courts versets prouvent la réalité du grand plan divin et du vrai dessein de la création de l’homme – pour élargir Sa Famille par des fils et des filles nés dans Sa Famille !  2 Corinthiens 6:17-18 nous dit : « C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.  Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant. »

Après avoir expliqué que l’humanité devait devenir semblable à l’image de Son Fils, Jésus-Christ, Dieu montre le dessein fondamental de Son plan dans Romains 8:29 :  le Christ « fût le premier-né entre plusieurs frères. »  Le dessein de Dieu est si important qu’il conduit à la gloire beaucoup de fils et de filles qu’Il a volontairement donné à Son Fils unique pour accomplir Son objectif (lisez Jean 3:16).  Romains 8:32 également éclaircit ce point : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? »

“Toutes choses” veut dire précisément cela – il inclut le règne sur l’univers entier ET le futur éternel du Royaume de Dieu.  L’homme deviendra un “cohériter” avec le Christ dans “toutes choses”!  Jean, un apôtre de Jésus-Christ, s’est rendu compte du futur grandiose de l’homme.  Dans 1 Jean 3:1-2, il écrit:: « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.  Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Paul a également mentionné cette transformation merveilleuse qui aura lieu dans l’avenir :  « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3: 20-21).

Notez encore ce que Dieu a promis à l’homme dans Apocalypse 21:7 : « Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »  Il ajoute dans Apocalypse 22:5 : « Et ils régneront aux siècles des siècles. » En étudiant attentivement ce passage entier dans Apocalypse 22:3-5 nous pouvons prouver que la référence au règne éternel s’applique effectivement aux enfants de Dieu qui auront été rendus immortels.  Bien que “Dieu et l’Agneau” soient mentionnés au singulier dans ce passage – afin de montrer que Dieu le Père règne sur tout et tout le monde, incluant l’Agneau, Jésus-Christ – les enfants de Dieu sont mentionnés au pluriel.  Lisez le passage entier dans Apocalypse 22:3-5 :  « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.  Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.  »

La Bible révèle que Dieu est une Famille en train de s’agrandir, pour le moment composée de Dieu le Père et Jésus-Christ.  Dieu a créé l’homme de sorte que l’homme puisse par la suite devenir une partie de la famille divine.  Nous sommes introduits au dessein que Dieu a pour l’homme par Ses propres paroles prononcées au commencement de la Bible : « Faisons [NOUS] l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance. »  La Bible nous a été donnée pour mieux comprendre la raison de notre existence, et pour nous aider à atteindre notre potentiel ultime.

Nous voudrions encourager nos lecteurs à lire ou relire notre brochure gratuite, “The Gospel of the Kingdom of God,” qui prouve à partir de la Bible que le potentiel de l’homme est effectivement d’entrer dans le royaume de Dieu – en devenant un membre de la Famille de Dieu.

Le tout dernier livre de la Bible nous montre la destinée de ceux qui deviennent des membres nés de nouveau, c’est-à-dire, des êtres spirituels – des dieux – dans la Famille Divine.  Nous lisons dans Apocalypse 3:12 :  « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu. »  Ils recevront le nom de Dieu – ils entreront dans la Famille même de Dieu comme des esprits nés à nouveau.  Apocalypse 22: 3-4 confirme cela : « ses serviteurs […] verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  À ce moment, ils seront vraiment “nés à nouveau” – et pas avant.  À ce moment, ils auront vraiment hérités “toutes choses.”

Oui, Dieu EST une Famille – et Il désire vraiment que vous deveniez un membre né de nouveau dans Sa Famille – Sa progéniture spirituelle. C’est la raison POUR LAQUELLE vous êtes né.  Imaginez juste VOTRE potentiel et votre destinée incroyable – devenir, et être appelé, DIEU!

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La presse internationale a récemment mentionné que les catholiques, les orthodoxes, et beacoup de protestants croient que Marie était vierge pendant toute sa vie. On prétend que ceux qui étaient appelés “les frères de Jésus” dans la Bible étaient en fait Ses cousins (Zenit, le 15 mai, 2003). Est-ce également votre compréhension?

Non. La Bible révèle clairement que Marie, bien qu’elle fut vierge lorsqu’ ” elle tomba enceinte (par l’action) du Saint-Esprit “(Matthieu 1:18-20 et Luc 1:27-35), a eu d’autres enfants après la naissance de Jésus-Christ. Dans Matthieu 1:24-25 (du moins dans certaines versions) nous trouvons que Joseph “n’a pas connu” Marie [une expression biblique pour l’intimité conjugale, incluant les relations sexuelles, lisez Luc 1:34] “JUSQU’À ce qu’elle eût enfanté un fils (PREMIER-NÉ).” Le mot “jusqu’à” signifie que Joseph a eu des rapports avec Mary après la naissance de Christ. Le même mot grec pour “jusqu’à” est employé dans Matthieu 2:15 et Matthieu 5:26, montrant un changement dans les circonstances après un événement donné.

De plus, Marie a donné naissance à son fils premier-né (lisez aussi Luc 2:6-7). Le mot “premier-né” est traduit du mot grec “prototokon.” Il signifie “le PREMIER-né parmi d’autres enfants,” indiquant que d’autres seraient nés plus tard. Il NE signifie PAS “seul enfant.” Le mot grec pour “seul enfant” est “monogenes.” Il est employé dans Luc 7:12, se référant à un homme mort qui était “le fils unique de sa mère.” Le Christ, cependant, N’était PAS le fils unique de Sa mère.

Les Juifs savaient que le Christ avait des frères et des soeurs, et qu’Il n’était pas le seul enfant de Marie. Remarquez ce qui est écrit dans Matthieu 13:54-56:
“Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?”

Les Juifs témoignent du fait que le Christ avait quatre frères et au moins deux sœurs, si ce n’est plus. Après tout, n’avaient-ils pas demandé, “Et Ses soeurs, ne sont-elles pas TOUTES parmi nous ?”
Malgré la clarté de ces versets bibliques, certains soutiennent que le Christ n’avait pas de frères, mais seulement des cousins. Cependant, le mot grec pour “frère,” employé dans Matthieu 13:55, est “adelphos” [signifiant “un frère de la même matrice”] (lisez, aussi, Matthieu 1:3 et Matthieu 4:21.) Le mot grec pour “cousin” est “exadelphos,” signifiant littéralement, “de frères.” Ce mot N’est PAS employé pour désigner les frères du Christ.

Pendant Sa vie, les frères du Christ ne croyaient pas en Lui (Jean 7:3-5). Après Sa mort et Sa résurrection, nous trouvons cependant quelques uns de Ses frères parmi ses disciples (Actes 1:13-14 et lisez aussi I Corinthiens 9:5). Le Christ est apparu après Sa résurrection à Son frère Jacques (I Corinthiens 15:7), l’aîné de Ses frères. Jacques plus tard est devenu un apôtre influent dans l’Église du Nouveau Testament (Galates 1:18-19 et Galates 2:9, 11-12; et Actes 12:16-17 et Actes 15:13-21 et Actes 21:18). Il est aussi l’auteur de “l’Épître de Jacques” dans le Nouveau Testament.
Après la mort violente de Jacques (il a été lapidé apparemment, vers 62 A.D.), il a été remplacé par Simon, le frère du Christ, dans son rôle dans l’Église. Selon la croyance, Simon est mort aux alentours de 100 A.D.

Aucune trace n’a été conservée d’un quelconque rôle joué par le frère du Christ Jose ou Joseph dans l’Église. Cependant, le cadet de Ses frères, Judas ou Jude, a écrit “l’Épître de Jude.” Il s’identifie dans sa lettre, au verset 1, comme “le frère de Jacques,” l’aîné des frères du Christ.

La Bible indique clairement que Jésus a eu quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. La croyance que Marie est restée une vierge toute sa vie n’est clairement pas biblique.

J’ai remarqué que vous employez l’expression, “Nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel.” Cette expression est employée par beaucoup d’églises protestantes, pour dire que le Christ nous accepte comme nous sommes, sans aucun changement de notre part. Je sais que vous n’enseignez pas cela, mais ne serait-il pas préférable d’éviter d’employer l’expression “accepter le Christ comme notre Sauveur personnel”?

Il est bien évidemment vrai, que la Bible enseigne que nous devons changer, et que Jésus-Christ ne nous accepte pas “comme nous sommes.” Notre nouvelle brochure, intitulée, “Baptism – a Requirement for Salvation?” explique en détail que nous devons nous repentir avant que le Christ ne nous accepte – et, avant que nous puissions L’accepter correctement.

Le simple fait que certains font un mauvais emploi et une mauvaise application d’un terme biblique n’est pas une raison suffisante pour que nous ne l’employions pas. Par exemple, beaucoup de gens prêchent un faux d’évangile (lisez Galates 1:6-9), ou même un faux “Jésus” (lisez 2 Corinthiens 11:4). Cela ne signifie pas, pourtant que l’Église de Dieu doive éviter d’employer les termes “évangile” ou “Jésus.”

Quant à l’expression, “acceptant Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel,” l’Église a utilisé pendant longtemps cette phrase (comme elle a utilisé pendant longtemps, bien évidemment, les termes “l’évangile” ou “Jésus”). Dès 1948, M. Armstrong a écrit sur le sujet de “notre acceptation de la mort, l’ensevelissement et la résurrection [du Christ],” et notre croyance “en Jésus-Christ comme Sauveur personnel.” (Lisez l’ancienne brochure de l’Église Universelle de Dieu au sujet du baptême d’eau, droit d’auteur 1948, 1954, et 1972, pages 11 et 15.)

Ces expressions sont bibliques. Nous comprenons, bien sûr, que croire à Christ (comparez Actes 19:4 et Romains 10:14 et Philippiens 1:29 et 1 Timothée 1:16) implique de lui obéir (lisez Matthieu 7:21-23 et Luc 6:46 et Jean 15:14). Notre nouvelle brochure au sujet du baptême traite de cette vérité dans les moindres détails. Nous devons en effet accepter le sacrifice de Christ et Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel. Nous devons également accepter Dieu le Père comme notre Sauveur personnel, car TOUS LES DEUX méritent ce titre. Souvenez-vous ce que nous lisons dans Jean 3:16 « Dieu [le Père] a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Il est écrit dans plusieurs passages que Jésus-Christ est notre Sauveur personnel. Nous lisons dans Ésaïe 43:3, où il est fait mention de “l’Éternel” de l’Ancien Testament – généralement en référence à Jésus-Christ : « Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Le Saint d’Israël, ton sauveur. » Luc nous dit également dans Luc 1:47 que Dieu le Père est notre Sauveur personnel. Lorsque l’ange a dit à Marie qu’elle donnerait naissance à Jésus, elle a déclaré : « Et mon esprit se réjouit en Dieu, MON SAUVEUR. »

Le Christ a été reconnu par les Samaritains comme étant le « Sauveur du monde » (Jean 4:42). Alors que Dieu le Père est appelé « le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants » (1 Timothée 4:10).

Dans 2 Timothée 1:10, le Christ est appelé « NOTRE Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Dans Tite 1:4, Paul souhaite à Tite « que la grâce et la paix […] de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ NOTRE Sauveur!

La Bible véhicule le concept de l’acceptation de Jésus-Christ – et ce qu’Il a fait et ce qu’il fait encore pour nous – comme notre Sauveur personnel. C’est-à-dire, que nous devons accepter le Christ comme celui qui est mort pour nous individuellement et personnellement, et qui a de cette façon rendue accessible une voie qui nous permet d’échapper à la mort et d’obtenir le salut. Le Christ est mort pour vous et moi. L’étonnante et époustouflante vérité fait que si vous aviez été la seule personne sur la terre, et si vous n’aviez péché qu’une seule fois, le Christ serait quand même mort pour vous, afin de vous offrir le salut. Sa mort doit être perçue de façon personnelle. Paul l’a comprise de cette façon. Bien qu’il ait expliqué que le Christ est mort pour nous tous, il a également souligné le sacrifice très personnel que le Christ lui a accordé. Il déclare dans Galates 2:20 que le Christ, le fils de Dieu, « m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour MOI. »

Nous lisons dans Colossiens 2:6 « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui. » La Revised English Bible, et ainsi que la Luther Bible et la Menge Bible, traduit cette phrase comme suit : « Puisque vous avez ACCEPTÉ le Christ Jésus COMME Sauveur, vivez en harmonie avec lui. »

Avant être baptisés, nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel qui a été disposé, de par Son sacrifice, à payer l’amende de nos péchés à notre place (lisez Romains 6:23). Nous devons également accepter Jésus-Christ comme Celui qui vit actuellement en nous. Après tout, nous SERONS SAUVÉS par le Christ vivant en nous. Nous pouvons lire dans Romains 5:8-10 :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils [en acceptant le sacrifice de Christ, le processus de notre salut a commencé], à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » Le Christ est disposé à demeurer en nous, mais nous devons Le suivre et lui être soumis. Notre salut ultime viendra lorsque nous serons transformés en êtres spirituels.

Nous lisons que nous “serons sauvés” par la vie de Christ. Paul dit dans Galates 2:20 : « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi […] » Dieu le Père et Jésus-Christ demeurent dans une personne convertie, par le Saint-Esprit. Le Christ nous a dit dans Jean 14:23 : « […] Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons NOTRE demeure chez lui. » (Afin d’en apprendre davantage sur l’enseignement biblique traitant de la présence du Père et le Fils dans une personne convertie, il vous suffit de demander notre brochure intitulée, Is God a Trinity? Elle vous sera envoyée sans aucune obligation de votre part.)

Il est donc approprié de dire que nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel, pourvu que nous comprenions ce la pleine signification de cette expression.

Dans votre Update, vous avez expliqué que le Christ est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits. Le Christ n’a-t-Il pas également dit qu’Il resterait mort pendant trois jours? Puisqu’Il est mort avant d’avoir été placé dans le tombeau, a-t-Il été ressuscité et est-il resté vivant dans le tombeau pendant un moment avant d’en sortir ?

Dans Matthieu 12:40 le Christ déclare, “Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.” (Nouvelle Version Segond Révisée, 1978). Dans Jean 2:19 le Christ leur a dit, “. . . Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.” Dans Jean 2:21 il est écrit: “Mais il parlait du Temple de Son corps.”

Dans cette section, nous traiterons des questions suivantes qui correspondent à ces versets:
1) Le Christ a-t-Il été mort pendant 72 heures précisément?
2) Le Christ est-Il resté dans le tombeau pendant 72 heures précisément?
3) Comment pouvons-nous concilier ces deux Écritures puisqu’elles semblent se contredire?
4) Le Christ était-Il mort pendant tout son séjour dans le tombeau?

Dans Jean 2:19, le Christ dit, “Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai,” Il ne parlait pas spécifiquement d’une période précise de 72 heures à compter de Sa crucifixion. Comme nous examinerons dans ce Q&R – par définition – la crucifixion s’est déroulée pendant plusieurs heures. Elle a commencé vers 9 heures mercredi matin. Le Christ est mort vers 3 heures l’après-midi. Il a été mis dans le tombeau vers 18 heures. Comme M. Armstrong l’a démontré dans son brochure, “La Résurrection N’A Pas eu Lieu un Dimanche” – le Christ devait “être ressuscité au bout de trois jours après avoir été DÉTRUIT, ou crucifié ET enseveli . . .”

Le Christ, en déclarant ce qui est écrit dans Jean 2:19, parlait du même sujet évoqué dans Matthieu 12:40, où Il mentionne de façon précise le seul signe qu’Il a donné aux Pharisiens plein de propre justice pour prouver qu’Il était le Messie. Dans Matthieu 12:40, le Christ a déclaré précisément qu’Il serait au COEUR [SEIN] DE LA TERRE pendant “trois jours et trois nuits” tout comme Jonah a été dans le VENTRE D’UN GRAND POISSON, pendant trois jours et trois nuits. C’était le signe qu’Il a donné aux Pharisiens et aux chefs religieux – le seul signe! (Remarquez qu’à Ses disciples – ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir – le Christ a donné beaucoup de signes prouvant ainsi qu’Il était le Messie, lisez Jean 20:30-31).

En parlant de la manière dont il l’a fait, Il disait aux incrédules d’observer ce qui allait se passer. Il resterait dans la terre, mort et enterré, pendant une période précise de 72 heures. S’Il n’avait pas accompli ce signe, il aurait prouvé au monde qu’Il n’était pas le Sauveur. Pourtant l’ange de Dieu leur a dit, comme il est écrit dans Matthieu 28:6, “Il n’est pas ici; en effet Il est ressuscité COMME IL L’AVAIT DIT.”

Le Christ a été suspendu à un poteau de supplice le mercredi matin à la troisième heure (Marc 15:25), qui était vers 9 heures. Vers la sixième heure, mercredi midi, les ténèbres ont couvert la terre (Marc 15:33). À la neuvième heure, 3 heures mercredi après-midi, le Christ a crié de douleur (Marc 15:34-37). À ce moment-là, le Christ est mort. Il est resté mort jusqu’à ce que le Père L’appelle du tombeau, tout comme Jonas a été appelé du ventre du grand poisson. Le poisson a vomit Jonas hors de son ventre qui symbolisait sa tombe – sur la terre ferme, ce qui signifie qu’il est revenu à la vie. Jonas est resté 72 heures dans le ventre du poisson, après qu’il ait été englouti. Il n’y est pas resté plus longtemps avant d’être vomit sur la terre ferme.

Par analogie, un chrétien nouvellement converti, lorsqu’il accepte Jésus-Christ comme son Sauveur, se repent de ses péchés, se fait baptiser dans une tombe liquide, et est immédiatement ramené de cette tombe, symbolisant sa mort, son ensevelissement, et sa résurrection à une nouvelle vie (Romains 6:5 et Colossiens 2:12). Comparez ces Écritures à celles concernant la résurrection de Lazare (Jean 12:17), et aux résurrections à venir (Jean 5:28-29 et Apocalypse 20:13).

Tous ces passages prouvent que les morts sont ressuscités à la vie et qu’ils sortent de la tombe au même moment. Ils ne sont pas ressuscités et laissés plus longtemps dans la tombe, avant d’en sortir.

Nous lisons (dans Matthieu 27:57-60) que le Christ a été enseveli à la hâte le mercredi avant le coucher du soleil, le jour de préparation, vers 18 heures (avant le grand jour, le premier jour de pains sans levain avait commencé). Selon la loi juive en vigueur à l’époque, tous les morts devaient être ensevelis avant le début d’un sabbat ou d’un grand jour. Alors, le Christ a été mis dans le tombeau avant que l’heure limite soit arrivée.

Le Christ est resté dans la terre, mort, pendant une période de 72 heures à partir du moment où Il a été mis dans la terre jusqu’à ce qu’Il soit ressuscité des morts le troisième jour, juste avant le coucher du soleil. Cela devrait tomber le samedi soir vers 18 heures (Matthieu 28:6). Il a été ressuscité le troisième jour, “comme Il avait dit,” — non 72 heures à partir du moment où Il a agonisé sur la croix et où il a rendu l’âme; mais 72 heures à partir du moment où il a été mis dans le tombeau. Il est resté mort pendant 75 heures selon les écritures bibliques.

Quand les femmes se sont présentées au tombeau “Après le sabbat, au l’aube du premier jour de la semaine . . .” (Matthieu 28:1), elles ont trouvé que la porte en pierre qui scellait l’entrée du tombeau avait déjà été déplacée. Le Christ n’y était plus! Il avait déjà été ressuscité et le premier jour de la semaine allait commencer. (Rappelez-vous que les jours – selon le calendrier hébreu – commencent et finissent au coucher du soleil). Remarquez que la pierre qui scellait l’entrée du tombeau a été roulée par l’ange de Dieu afin que les femmes puissent voir qu’Il n’était plus là. Comme Il était maintenant composé d’esprit, il n’avait plus besoin de rouler cette pierre pour lui-même. Il est sortit lorsque le Père L’a appelé, tout comme Jonas est sortit du ventre du poisson et tout comme, lors de la première résurrection des saints, le Seigneur appellera, et les morts en Christ ressusciteront. Personne n’aura besoin d’ouvrir sa tombe afin qu’en sortent ces “prémices”.

La presse internationale a récemment mentionné que les catholiques, les orthodoxes, et beacoup de protestants croient que Marie était vierge pendant toute sa vie. On prétend que ceux qui étaient appelés “les frères de Jésus” dans la Bible étaient en fait Ses cousins (Zenit, le 15 mai, 2003). Est-ce également votre compréhension?

Non. La Bible révèle clairement que Marie, bien qu’elle fut vierge lorsqu’ « elle tomba enceinte (par l’action) du Saint-Esprit »(Matthieu 1:18-20 et Luc 1:27-35), a eu d’autres enfants après la naissance de Jésus-Christ. Dans Matthieu 1:24-25 (du moins dans certaines versions) nous trouvons que Joseph “n’a pas connu” Marie [une expression biblique pour l’intimité conjugale, incluant les relations sexuelles, lisez Luc 1:34] “JUSQU’À ce qu’elle eût enfanté un fils (PREMIER-NÉ).” Le mot “jusqu’à” signifie que Joseph a eu des rapports avec Mary après la naissance de Christ. Le même mot grec pour “jusqu’à” est employé dans Matthieu 2:15 et Matthieu 5:26, montrant un changement dans les circonstances après un événement donné.

De plus, Marie a donné naissance à son fils premier-né (lisez aussi Luc 2:6-7). Le mot “premier-né” est traduit du mot grec “prototokon.” Il signifie “le PREMIER-né parmi d’autres enfants,” indiquant que d’autres seraient nés plus tard. Il NE signifie PAS “seul enfant.” Le mot grec pour “seul enfant” est “monogenes.” Il est employé dans Luc 7:12, se référant à un homme mort qui était “le fils unique de sa mère.” Le Christ, cependant, N’était PAS le fils unique de Sa mère.

Les Juifs savaient que le Christ avait des frères et des soeurs, et qu’Il n’était pas le seul enfant de Marie. Remarquez ce qui est écrit dans Matthieu 13:54-56:

“Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?”

Les Juifs témoignent du fait que le Christ avait quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. Après tout, n’avaient-ils pas demandé, “Et Ses soeurs, ne sont-elles pas TOUTES parmi nous ?”

Malgré la clarté de ces versets bibliques, certains soutiennent que le Christ n’avait pas de frères, mais seulement des cousins. Cependant, le mot grec pour “frère,” employé dans Matthieu 13:55, est “adelphos” [signifiant “un frère de la même matrice”] (lisez, aussi, Matthieu 1:3 et Matthieu 4:21.) Le mot grec pour “cousin” est “exadelphos,” signifiant littéralement, “de frères.” Ce mot N’est PAS employé pour désigner les frères du Christ.

Pendant Sa vie, les frères du Christ ne croyaient pas en Lui (Jean 7:3-5). Après Sa mort et Sa résurrection, nous trouvons cependant quelques uns de Ses frères parmi ses disciples (Actes 1:13-14 et lisez aussi I Corinthiens 9:5). Le Christ est apparu après Sa résurrection à Son frère Jacques (I Corinthiens 15:7), l’aîné de Ses frères. Jacques plus tard est devenu un apôtre influent dans l’Église du Nouveau Testament (Galates 1:18-19 et Galates 2:9, 11-12; et Actes 12:16-17 et Actes 15:13-21 et Actes 21:18). Il est aussi l’auteur de “l’Épître de Jacques” dans le Nouveau Testament.

Après la mort violente de Jacques (il a été lapidé apparemment, vers 62 A.D.), il a été remplacé par Simon, le frère du Christ, dans son rôle dans l’Église. Selon la croyance, Simon est mort aux alentours de 100 A.D.

Aucune trace n’a été conservée d’un quelconque rôle joué par le frère du Christ Jose ou Joseph dans l’Église. Cependant, le cadet de Ses frères, Judas ou Jude, a écrit “l’Épître de Jude.” Il s’identifie dans sa lettre, au verset 1, comme “le frère de Jacques,” l’aîné des frères du Christ.

La Bible indique clairement que Jésus a eu quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. La croyance que Marie est restée une vierge toute sa vie n’est clairement pas biblique.

Un chrétien devrait-il observer “la Fête des Mères”?

La Bible explique clairement que nous devons honorer nos parents à tout moment. Par exemple, dans Exode 20:12 et Éphésiens 6:1-3, ce devoir de chrétien est très clair. Dans le numéro 95 de nos “Updates”, nous avons expliqué que Jésus-Christ honorait continuellement Sa mère.

“Honorer” ou “se rappeler de” notre mère uniquement un jour par an, alors que vous oubliez de le faire dans la vie de tous les jours, serait, mal bien entendu. Le monde essaye de camoufler le fait qu’il n’honore pas toujours ses parents en consacrant un jour aux mères. Comme chrétiens, nous devons honorer nos parents à tout moment! Cela n’exclue pas qu’un chrétien puisse participer aux célébrations de la fête des mères.

Cependant, il apparaît clairement dans la Bible que nous ne devons pas apprendre les manières ou les coutumes religieuses des païens, en les pratiquant dans nos vies chrétiennes. (Deutéronome 12:29-32; Matthieu 15:7-9; II Corinthiens 6:14-17). L’Église a longtemps enseigné que nous ne devons pas observer les fêtes telles que la Noël, les Pâques, le Nouvel An ou la Saint-Valentin en raison de leur origine païenne et de l’adoption de ces jours par l’église catholique dans son culte religieux.

En parcourant l’histoire de la Fête des Mères, nous devons noter que de nombreux pays tels les Etats-Unis, le Canada, l’Allemagne et l’Australie célèbrent la Fête des mères le deuxième dimanche en mai (le 11 mai en 2003); l’Angleterre, pour sa part, célèbre la Fête des mères le quatrième dimanche du Carême (le 30 mars en 2003).

Les païens observaient une “fête des Mères” dans les temps anciens afin d’honorer leurs déesses. Cependant, le seul fait que les païens observaient cette fête n’empêche pas les chrétiens d’observer la Fête des mères aujourd’hui, à moins que l’on puisse démontrer clairement que nos pratiques actuelles sont en lien avec ces coutumes païennes.

L’Église Universelle de Dieu, sous Herbert W. Armstrong, avait, peut-être à l’insu de beaucoup, déconseillé pendant des années, d’observer la Fête des mères en Grande-Bretagne, car une liaison avait était clairement établie entre le culte païen et nos coutumes “modernes”. Récapitulons pour nos lecteurs l’histoire peu connue de la décision de l’Église à cet égard:

L’Église avait pris connaissance de l’histoire de la Fête des mères en Angleterre, en étudiant des documents s’y rapportant. Par exemple, l’Encyclopédie Britannique, l’édition 1959, précise:

“La Fête des mères, une fête dérivée du culte de la mère dans la Grèce antique. Le culte formel de la mère, composé de cérémonies à Cybèle, ou Rhéa, la grande Mère des dieux [sic], avait lieu dans les Ides de mars en Asie Mineure. Avec l’arrivée du christianisme cette pratique s’est transformée en culte de “la Sainte Mère l’Église,” la célébration avait lieu le dimanche de la Mi-carême, lorsque les enfants rentraient à la maison avec des cadeaux pour leurs parents, particulièrement pour leur mère.”

Cheri Sicard écrit dans “The History of Mother’s Day” (L’Histoire de la Fête des Mères):

“Les premières célébrations de la Fête des Mères peuvent être reliées aux fêtes printanières dans la Grèce Antique, honorant Rhéa, la Mère des Divinités. [Rhéa est la mère de Zeus. Elle est également la soeur de Cronus, qui fut identifié comme Baal dans la Bible]. Les Romains ont appelé leur version de cet événement le Hilaria, et ils ont célébré les Ides de Mars en faisant des offrandes dans le temple de Cybèle, la mère des dieux. Les premiers chrétiens ont célébré cette fête le quatrième . . . dimanche du Carême en l’honneur de la Vierge Marie, la Mère du Christ. Plus récemment, relativement parlant – dans l’Angleterre des années 1600 – cette fête fut étendue à toutes les mères avec « la Fête des mères», célébré le 4ème dimanche du Carême (la période de 40 jours avant Pâques). En plus d’aller à l’église en l’honneur de la Vierge Marie, les enfants revenaient de la ville avec des cadeaux, des fleurs, et des gâteaux spéciaux de la Fête des mères qui représentaient une part importante de cette célébration.”

Lors de la première célébration de la « Fête des mères » en Angleterre, les gens ont apporté les cadeaux à l’église où ils avaient été baptisés. Ils ont également apporté des cadeaux, tels que des gâteaux à leurs mères. Les gâteaux de la « Fête des mères » étaient communément appelés les “gâteaux de Simnel,” qui étaient alors ornés d’une image du Christ ou de Marie, pour montrer leur signification religieuse (Livre des Jours, Vol. 1, p. 337).

Beaucoup de documents précisent que le culte païen des mères déesses en Grèce et à Rome plus tard fut adopté par le christianisme, principalement en Angleterre afin d’incorporer ce paganisme et pour lui donner une couverture “chrétienne.” Le culte de la mère déesse romaine Cybèle est particulièrement intéressant dans ce contexte. L’Encyclopédie Britannique précise, sous la rubrique “la Grande Mère des dieux”:

“Bien que son culte ait parfois existé par lui-même, la forme finale du culte de la Grande Mère fut accompagné par le culte d’Attis. Le culte d’Attis n’a jamais existé indépendamment . . . Le festival annuel qui avait lieu à l’origine le 4 avril était l’évènement publique principal dans le culte de la grande Mère.” L’article continue en expliquant qu’un jour spécial a été mis de côté, “le 24 mars, dies sanguinis (le Jour du sang), un jour de deuil, de jeûne et d’abstinence, particulièrement sexuelle, commémorant ainsi la peine de la mère pour Attis [qui avait été tué].” Notre brochure, “Don’t Keep Christmas,” explique le culte d’Attis plus en détail. L’article mentionné ci-dessus poursuit avec la grande “importance” accordée au culte de Cybèle “dans l’histoire de la religion, pour son propre culte, comme à tous les autres cultes mystiques, qui ont rapidement formés un rival au christianisme et qui ont agit comme un tremplin pour lui.”

Comme nous l’avons déjà mentionné, ce jour s’est fait connaître en Angleterre comme “La Fête des mères” ou “le dimanche de la Mi-carême.” Il a premièrement été consacré au culte de “la Mère Marie,” et ensuite à “la Sainte Mère l’Église,” “la puissance spirituelle qui a donné la vie et les a protégés contre le mal,” tel que mentionné dans le document de référence. La coutume a commencé par dicter aux personnes de se rendre le jour du « dimanche des mères » à l’église où ils s’étaient fait baptisés Les gens sont allés à “l’Église” de leur paroisse, chargés d’offrandes. Graduellement, cette coutume a été pratiquée pour honorer nos vraies mères. Cependant, le concept religieux de ce jour s’est répandu partout.

En Angleterre, le Roi Henri III (1216-1239) instaura officiellement la première « Fête des mères » en mars, pour se rappeler de l’Église en tant que mère religieuse.

En se basant sur ce qui précède, l’Église Universelle de Dieu avait demandé à ses membres en Angleterre, ne pas célébrer la Fête des mères.

Aucune décision de ce type n’a pas été prise, à notre connaissance, concernant les autres pays. En étudiant l’histoire de la Fête des mères en Europe continentale, nous constatons qu’une Fête des mères y fut également observé pendant la Mi-carême. Plus tard, la Fête des Mères fut officiellement célébrée en Allemagne en 1923, le second dimanche de mai, apparemment suite aux célébrations de la Fête des mères aux États-Unis (qui avaient été introduite en Europe continentale par l’Armée du Salut) et à l’influence exercée par les fleuristes allemands. En 1933, le régime Nazi a fait de cette fête une journée fériée officielle en l’honneur de la mère “arienne.”

Dans son article, “Entre L’Idéologie et Le Commerce,” Isabella Marboe précise qu’en Autriche, les célébrations de “la Fête des Mères” en mai étaient liées à la tradition du culte de “la Mère Marie.” C’était plus particulièrement l’Église Catholique qui, selon Marboe [sic], a fortement soutenu l’établissement de la Fête des mères en Autriche. En 1926, Ignaz Seipel déclara dans son allocution de “la Fête des Mères”; “L’introduction d’une journée spéciale pour honorer notre mère semble être une nouveauté. Dans la croyance catholique il n’y a rien de neuf, car tous les jours qu’il a célébrés dans le culte de Marie étaient des jours où il honorait sa mère.”

L’Église Universelle de Dieu s’est rendu compte par le passé que cette ligne de conduite, qui avait été tracée en regard des célébrations de la Fête des mères en Angleterre, ne pouvait pas être appliquée pour les célébrations de la Fête des mères aux États-Unis, celle-ci étant considérée comme une “journée fériée séculaire d’origine relativement récente,” et non pas ” à caractère fondamentalement religieux aux États-Unis” (Lettre LO69, datée mai 1987).

La version officielle de l’histoire récente de l’établissement de la Fête des mères aux États-Unis est assez bien connue. Il est enseigné que Mlle Anna Jarvis (1864-1948) lança la Fête des mères, pour honorer sa mère qui était morte le 9 mai, 1905. Elle entreprit une campagne, qui a mené à une résolution, adoptée par le Congrès le 10 mai 1913, pour désigner le second dimanche de mai comme une fête nationale, “consacrée à la mémoire de la meilleure mère du monde – votre maman.” En 1914, le président Woodrow Wilson publia une déclaration, désignant le deuxième dimanche en mai comme la Fête des mères.

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. En fait, Anna Jarvis n’était pas première, ni la seule, à avoir exprimé l’idée d’établir la Fête des mères aux États-Unis.

Par exemple, Julia Ward Howe avait parlé d’une journée spéciale pour les mères dès 1858. Elle l’avait observée dans une célébration privée spéciale en 1872. Howe est l’auteur de “l’hymne de bataille de la République.” Elle était affligée par la perte de nombreuses jeunes personnes qui avait été tuées pendant la guerre civile. Elle proposa de célébrer un Mother’s Day of Peace [la Fête des mères de la Paix]. En outre, elle avait fait au moins deux voyages prolongées en Europe entre 1843 et 1850. Pendant son dernier voyage, elle a passé presque un an à Rome. Dans la déclaration de la Fête des mères de Julia Ward Howe, il est écrit “Du coeur de la terre dévastée une voix monte avec la nôtre. Elle dit, «désarmez, désarmez»! . . . Laissez-les d’abord se rencontrer en tant que femmes pour pleurer et commémorer les morts.”

De plus, Ann Marie Reeves Jarvis, épouse d’un pasteur méthodiste et la mère d’Anna Jarvis, avait, elle aussi été affectée par la guerre civile. Elle proposa une célébration spéciale de la Fête des mères, qu’elle a appelée “Mother’s Friendship Day” (la journée de l’amitié dédiée aux mères), pour guérir les blessures et établir des rapprochements entre “les Bleus” et “les Gris.”

Anna Jarvis continua de défendre l’idée d’une journée spéciale en l’honneur des mères. Le 10 mai, 1907, elle a tenu un service commémoratif spécial pour sa mère (qui tel que mentionné plus haut, était morte en 1905). En 1910, la Virginie Occidentale est devenue le premier état à reconnaître la Fête des mères. À la conférence générale de l’Église Méthodiste-Épiscopale à Minneapolis, Minn., en 1912, un délégué d’une église locale présenta une résolution reconnaissant Anna Jarvis comme instigatrice de la Fête des mères. Il a également été suggéré à ce moment-là que le second dimanche de mai soit choisi pour l’observance de la Fête des mères.

Le lien avec la religion et le rôle qu’elle a joué dans l’établissement de la Fête des Mères aux États-Unis ne peut pas être nié. La Fête des mères célébrée aux Etats-Unis de nos jours provient de l’Église Méthodiste-Épiscopale, grâce aux efforts d’Anna Jarvis. Elle devait être observée un dimanche. Certains avaient proposé de l’observer n’importe quel dimanche (par exemple, Frank H. Hering de l’Indiana, qui est aussi appelé “le Père de la Fête des mères”), alors que d’autres proposaient de l’observer le deuxième dimanche de mai. Lors de la première journée commémorative officielle de l’église de la mère de Jarvis, le 10 mai, 1908, les cloches de l’église que sa mère fréquentait, et où elle faisait l’école du dimanche, sonnèrent 72 fois – puisque Anna Marie Reeves Jarvis avait 72 ans lorsqu’elle est morte.

Un an avant cet évènement, sa fille avait prêché un sermon dans l’église locale pour honorer sa mère. Elle avait fini le sermon que le prédicateur avait commencé. L’Église Méthodiste-Épiscopale Andrews de Grafton en Virginie Occidentale, est depuis identifiée comme “la Sainte Mère l’Église de la Fête des mères” aux États-Unis.

À Calgary, au Canada, George Kerby de l’Église Méthodiste Centrale a prononcé un sermon émouvant lors de la toute première Fête des mères dans ce territoire.

Les documents précisent également que la manière initiale d’observer la Fête des mères aux États-Unis était semblable à la manière dont elle était observée pendant le “Mothering Day” en Angleterre – incluant le fait d’aller à l’église où l’on a été baptisé – et c’est progressivement que, “d’autres sentiments ont été ajoutés.”

Ce pourrait être intéressant de noter que Anna Jarvis passa le reste de sa vie à essayer de défaire ce qu’elle avait fait. Mise en colère par la commercialisation, Jarvis intenta un procès en 1923 pour arrêter une célébration de la Fête des mères. Elle a été arrêtée plus tard pour avoir troublé la paix lorsqu’elle a appris que la War Mother’s Day Convention vendait les oeillets blancs – le symbole que Jarvis avait dédié aux mères – pour gagner d’argent. Elle dépensa la majeure partie de la fortune qu’elle avait héritée de sa mère pour combattre la fête qu’elle avait contribué à établir pour honorer sa mère. Elle a dit à un journaliste qu’elle regrettait d’avoir instauré la Fête des mères.

Dans cette longue section, nous avons essayé d’énoncer les faits, comme ils se sont présentés à nous. Nous estimons que la connaissance de ces faits est nécessaire pour prendre une décision individuelle, en toute conscience et personnelle – de célébrer ou pas – la Fête des mères. À la lumière des faits présentés ci-dessus ainsi que des faits additionnels qui pourraient venir à notre connaissance ou à la vôtre, soyez vigilants, vous devrez décider si la preuve est suffisante ou non pour établir un lien directe et immédiat entre les origines païennes, l’influence de l’église Catholique, et la façon dont nous célébrons la Fête des mères de nos jours- particulièrement aux États-Unis, au Canada et en Europe continentale. Nous devons souligner que, quoi qu’il arrive, les décisions personnelles que chaque chrétien doit prendre dans sa vie, doivent être basées sur sa foi personnelle et ses convictions, sachant que tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché (Romains 14:23).

Matthieu 12:39-40 dit que le seul signe que le Christ a donné pour prouver qu’il était Le Messie était qu’Il resterait trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, comme Jonas est resté soixante-douze heures dans le ventre du grand poisson. J’ai entendu dire que sa naissance miraculeuse était aussi un signe qu’Il était le Messie. Si c’est vrai, est-ce une contradiction avec les paroles prononcées par le Christ dans Matthieu 12:30-40?

Dans Matthieu 12: 38-40 vous pouvez lire :

“Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens prirent la parole et dirent : Maître, nous voudrions voir un signe de ta part. Il leur répondit : Une génération mauvaise et adultère recherche un signe, il ne lui sera donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.”

Notez que le Christ s’adressait aux scribes et aux Pharisiens, en les décrivant comme “une génération mauvaise et adultère.” Il leur a dit que le seul signe qu’Il leur donnerait était le signe du prophète Jonas. Tout comme Jonas est resté trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, Christ devait rester trois jours et trois nuits – soixante-douze heures – dans le tombeau. La déclaration du Christ va, cependant, plus loin. Ses paroles indiquent clairement qu’Il ne resterait pas moins de trois jours et trois nuits dans le tombeau, et, qu’Il ne resterait pas plus que soixante-douze heures dans le tombeau. Tout comme le grand poisson vomit Jonas vivant sur la terre ferme, le Christ devait ressusciter après trois jours et trois nuits.

Les Écritures nous disent que le Christ a réellement accompli ce signe. L’ange du Seigneur a dit aux femmes, “Il est ressuscité, comme Il l’avait dit” (Matthieu 28:6). Cela signifie que le Christ n’aurait pas pu être crucifié le vendredi et être ressuscité le dimanche, puisque le signe de son séjour dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits ne serait pas accompli. Le Christ a plutôt été mis à mort le mercredi et Son corps a été mis dans le tombeau le mercredi après-midi, juste avant le coucher du soleil. Il a été ressuscité trois jours et trois nuits plus tard, quittant le tombeau le samedi après-midi, juste avant le coucher du soleil, comme Il l’avait dit.

Les Romains ont témoigné que l’ange est descendu du ciel et qu’il a roulé la pierre qui scellait l’entrée du tombeau de Christ. Ils ont raconté aux principaux sacrificateurs ce qui était arrivé, mais ils ont reçu une somme d’argent afin de taire la vérité. Les principaux sacrificateurs et les anciens ont délibérément étouffé et nié le seul signe prouvant que le Christ était le Messie.

Après sa résurrection, le Christ est apparut à beaucoup de personnes, prouvant ainsi qu’Il était le Messie. Dans I Corinthiens15:3-8 Paul mentionne les nombreuses occasions auxquelles le Christ est apparut à ses apôtres et à ses disciples. Dans ce passage, Paul n’a pas énuméré toutes les manifestations de Christ (comparez, par exemple, Matthieu 28:9-10 et Luc 24:13-35).

Lorsque le Christ était un être humain, Il a fait beaucoup de signes et de prodiges. Jean a écrit que le Christ a accompli tant de miracles qu’on ne pouvait pas tous les écrire (Jean 21:25). Pourtant, aucun de ces signes n’a prouvé aux gens qu’Il était le Messie. Ils auraient peut-être pu le reconnaître comme étant un prophète, qui avait le pouvoir d’accomplir des miracles, mais tous ces signes ne leur ont pas prouvé qu’Il était le Christ. Ses véritables disciples L’ont reconnu comme étant le Fils de Dieu, mais cette connaissance leur a été révélée par Dieu le père (comparez Matthieu 16:13-17).

D’autre part, Christ ait été ressuscité des morts comme un Dieu glorifié prouvant ainsi qu’Il était le Messie. La preuve vient de ce qu’Il était mort, et qu’Il est revenu à la vie. Il ne pouvait pas se ressusciter lui-même ou se ramener à la vie. Il a dit: “Je ne peux rien faire par moi-même” (Jean 5:30). Seul Dieu le Père pourrait Le ressusciter (comparez Actes 2:24; 3:13-15). Ce fait était le signe qu’Il était le Messie. Autrement dit, Christ a dit aux gens, “Si je meurs et si mon corps reste dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et qu’ensuite je ressuscite, alors vous saurez que je suis le Christ.”

Nous devrions voir clairement que ce signe-ci contredit complètement la fausse croyance que le Christ est mort “le vendredi saint” et qu’il est ressuscité “le dimanche des Pâques” – sinon Il n’aurait pas été dans le tombeau pendant soixante-douze heures. Ce signe réfute dans son intégralité le faux enseignement prétendant que le Christ, pendant son existence sur terre, était “entièrement Dieu et entièrement homme”; que seulement “la partie humaine” est morte, mais pas “la partie divine”; et que “la partie divine” a ressuscité “la partie humaine” – en d’autres mots, que le Christ s’est ressuscité lui-même. Ce faux enseignement du christianisme orthodox (communément appelé “les deux natures du Christ”) réfute le seul signe que le Christ a donné à “une génération mauvaise et adultère,” prouvant qu’Il est le Messie : Il était mort et son corps est resté dans le tombeau pendant soixante-douze heures, et ensuite, Dieu le Père L’a ressuscité comme Dieu glorifié.

La naissance surnaturelle du Christ n’était pas un signe destiné à “la génération mauvaise et adultère” de son temps, car ils n’ont pas cru qu’Il avait été conçu de façon surnaturelle par Marie. Ils croyaient que Marie avait commis la fornication (comparez Jean 8:41). Les évènements miraculeux qui se sont produits au moment de la naissance du Christ était, pourtant, un signe pour les bergers dans les champs (Luc 2:12), de même qu’à Marie (Luc 2:19). Marie, bien sur, avait déjà été préparée à la naissance surnaturelle du Christ par une apparition préalable de l’ange de Dieu ainsi que par ses déclarations (Luc 1 :26-38).

Pour tous ceux qui croient, la naissance surnaturelle du Christ est une doctrine vraiment importante et fondamentale — mais pour ceux qui ne croient pas, cela peut à peine être considéré comme un signe. Il est malheureux de constater que beaucoup d’entre ceux qui s’appellent chrétiens doutent que le Christ ait été conçu de la manière décrite dans les Écritures. S’ils croient, cependant, que le Christ était et qu’il est le Messie, ils doivent croire à la naissance surnaturelle du Christ – et à Son existence comme un Dieu, plein de gloire, avant Sa naissance comme être humain (comparez Jean 17:5).

Notre brochure intitulée, GOD IS A FAMILY, traite de ces questions et de bien d’autres encore dans leurs moindres de détails.

Letter to the Brethren – November 14, 2014

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Dear Brethren and Friends,

God’s laws work—blessings for obedience and punishment for disobedience!

First of all, they can help EACH ONE OF US, individually. When we make the law of God the ultimate standard for ALL that we do—even to the point of HOW we think—then we are becoming more and more like Jesus Christ. Furthermore, based on our new relationship as begotten children of God (2 Corinthians 5:17), Christ lives in us, to help us (Galatians 2:20). And of us, the Word of God reveals that “we have the mind of Christ” (1 Corinthians 2:16).

Only if these things are true can we bear godly fruit in the manner that Jesus did—who obeyed the Father faithfully and who committed no sin (compare Hebrews 4:15; 1 John 3:5).

Yet, it is because of SIN—the breaking of all of the righteous laws of God (1 John 3:4)—that the world is now on the verge of a kind of global suicide. Try as it might, humanity doesn’t have a clue of how to bring about true peace—only violence prevails, for individuals as well as for nations (Romans 3:10-18).

A second point is this, NATIONS can be saved IF they turn to God and begin to keep His commandments (compare: Book of Jonah)! The world is being warned through the preaching of the gospel of the Kingdom of God (Matthew 24:14), and this time-frame is limited—once the message is given, God expects a response:

“‘The instant I speak concerning a nation and concerning a kingdom, to pluck up, to pull down, and to destroy it, if that nation against whom I have spoken turns from its evil, I will relent of the disaster that I thought to bring upon it’” (Jeremiah 18:7-8).

Will any nation repent in our day? We don’t know, but consider what Jesus Christ said regarding what we should expect when we also preach the gospel of the Kingdom of God:

“‘Remember the word that I said to you, “A servant is not greater than his master.” If they persecuted Me, they will also persecute you. If they kept My word, they will keep yours also’” (John 15:20).

And Ezekiel, whose message contains prophecies for our time, was told by God:

“‘But the house of Israel will not listen to you, because they will not listen to Me; for all the house of Israel are impudent and hard-hearted’” (Ezekiel 3:7).

Even when the terrible events occurring at the end of this age become unbearable, most people will still refuse to humble themselves in repentance:

“But the rest of mankind, who were not killed by these plagues, did not repent of the works of their hands, that they should not worship demons, and idols of gold, silver, brass, stone, and wood, which can neither see nor hear nor walk. And they did not repent of their murders or their sorceries or their sexual immorality or their thefts” (Revelation 9:20-21; also, 16:9, 11).

The Book of Revelation reveals, however, that some people will turn to God in the future, but it will be in the time of unparalleled trouble (Matthew 24:21-22):

“After these things I looked, and behold, a great multitude which no one could number, of all nations, tribes, peoples, and tongues, standing before the throne and before the Lamb, clothed with white robes, with palm branches in their hands, and crying out with a loud voice, saying, ‘Salvation belongs to our God who sits on the throne, and to the Lamb!’… Then one of the elders answered, saying to me, ‘Who are these arrayed in white robes, and where did they come from?’ And I said to him, ‘Sir, you know.’ So he said to me, ‘These are the ones who come out of the great tribulation, and washed their robes and made them white in the blood of the Lamb’” (Revelation 7:9-10, 13-14).

Brethren, we have had our eyes opened to see and to understand these momentous events! That knowledge bears great accountability for us to respond to God’s calling to salvation. It also conveys God’s commission for His people to proclaim what is about to happen (compare Ezekiel 2:3; 3:4, 17; 33:7; Mark 16:15-16).

For those who were not able to join us at the Feast of Tabernacles and the Last Great Day observances, where we distributed our latest booklet, “When And How Will Christ Return?”, a copy is included with this letter.

This publication, written by Evangelist Norbert Link, is our fortieth booklet! Pointing to the absolute certainty that Jesus Christ will return and that world events are now coinciding with major prophecies of the close of this age, Mr. Link reminds Christians of our personal role in the timing of the Father’s determination to send His Son to save the earth and all life on it!

As we watch for and await the return of Jesus Christ, we must remain FAITHFUL and OBEDIENT to God, and in doing so, let us FINISH the Work of God which has been given to us!

In Christ’s Service,

Dave Harris

Letter to the Brethren – September 9, 2014

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Dear Members, Co-Workers and Friends:

Some of you might remember the following famous words of Herbert W. Armstrong (1892-1986), saying that this is a world of awesome progress and appalling evil. And how true this is! We can send humans to the moon and back; we can create highly sophisticated spaceships, satellites, airplanes, cars, robots and other magnificent accomplishments; but at the same time, we are not able to solve the mounting problems which are plaguing mankind, such as sickness, disease, famine, war and poverty—just to name a few.

Many suffer under oppressive and restrictive governments which all seem to have a hostile attitude towards the true God and His laws, while they are motivated and driven by a desire to control their “subjects” and influence or brainwash them through their propaganda and political ideologies.

If we are honest, we must conclude that we cannot find righteous political leadership ANYWHERE on this planet, and that is why no human government knows the way to peace and happiness.

Some think they could eradicate the evils of this world through violence and war. They participate in revolutions with the goal of toppling their government and replacing it with a “better” one. However, the replacement will be hardly an improvement—and in far too many cases, the situation will have become worse than before.

Others might try to bring about change by more peaceful means—through political campaigns perhaps and through voting in governmental elections—and if God’s people are not careful, they might also fall into this ditch of wrongful thinking, believing that we in God’s Church can and should help to make this present world a better place.

However, this is Satan’s world, not God’s, and every attempt to improve Satan’s handiwork will fail. The ONLY hope and SOLUTION for mankind is the return of Jesus Christ and the restoration of God’s Kingdom and His government on and over the earth. Christ will not try to reform Satan’s rule over this world—He will DEFEAT and DESTROY this world’s governments and REPLACE their leaders, while establishing a NEW and RIGHTEOUS government on earth—which will be administered by the Family of God OVER man. Human beings will not rule this earth any longer, nor will they be in God’s Kingdom; rather, they will be ruled by God’s Kingdom.

True Christians should concentrate on the great commission which God has given His Church in these last days—to preach the gospel of the Kingdom of God in all the world as a witness, and to feed His Flock. Mankind is unable to solve its problems—only God CAN do this. The sooner we have completed our God-given task of ANNOUNCING the soon-coming return of Jesus Christ and the ESTABLISHMENT of GOD’s rule on this earth, the earlier the anticipated and desired future will have become reality.

God’s Church is getting ready to celebrate God’s Holy Days in the autumn, which remind us of God’s incredible plan of salvation for all of mankind and the only solution for this present evil world. The fall festival season begins with the Feast of Trumpets (September 25, 2014), picturing the return of Jesus Christ and our resurrection to eternal life and entry in God’s Kingdom, when God’s enemies will be defeated and human rule will become a thing of the past.

The next annual Holy Day, the Fast Day of Atonement (October 4), symbolizes the banishment of Satan the Devil and his imprisonment in the “bottomless pit,” preventing him from deceiving the nations any longer.

A few days later, we begin celebrating the Feast of Tabernacles for seven days (beginning with the opening night of October 8, and lasting until sunset of October 15), picturing God’s peaceful and righteous rule on and over this earth for 1,000 years. The Millennium will be heaven on earth, so to speak—not remotely resembling its dictatorial perversion propagated by Adolf Hitler who spoke of his 1,000-year-Reich of demonic rule.

No, God’s rule, administered by Jesus Christ and true Christians made immortal, will bring something to this earth which man has never experienced since a brief fleeting moment enjoyed by Adam and Eve—peace, tranquility, prosperity and TRUE and LASTING happiness, without hatred, violence, war, envy, strife and evil thoughts. Then, we will not experience any longer a world of awesome progress and appalling evil, but we will live in a world of awesome progress and incredible good. Humans will be given a new heart and once they qualify, they too will become immortal God beings.

The next and last annual Holy Day, the Eighth or Last Great Day (October 16), pictures a time when all those humans will be resurrected to physical life who had died without having been given an opportunity to accept Jesus Christ as their personal Savior and to live God’s Way of Life. They will be given that opportunity then… and those in God’s Kingdom will help them to make right choices in order to qualify to become immortal members of God’s Family.

The Last Great Day also symbolizes those who knew better and still decided to rebel against God. They will be resurrected to physical life to be burned up and destroyed in the lake of fire. This will end God’s plan for physical human beings. All will either have become God beings in God’s Kingdom, or they will have been destroyed.

But there is much more, of course, once this aspect of God’s plan for humans has been completed. We read that Christ’s government will have no end, and that the Family of God will rule for all eternity. What will they do?

During sermons at the Feast of Tabernacles, further answers will be given. We will also distribute to our Feast-goers, as a Feast present, printed copies of our newest booklet, “When and How Will Christ Return?

It is very true that we must keep God’s annual Holy Days if we want to understand fully God’s plan for mankind. Neglecting to observe them will in due course lead to forgetfulness as to their meaning, and what we might have comprehended at one time will soon have disappeared. Sadly, many have experienced this tragic development—they are now walking around in spiritual darkness without knowing where they are going. Let us not make the same mistake.

We are wishing all of you the “best Feast ever.”

With Christian love,

Norbert Link

Letter to the Brethren – August 14, 2014

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Dear Members, Co-Workers and Friends,

When a patient goes to a doctor with unidentified injuries or physical problems, the approach for determining what is wrong with him is to check his pulse, his body temperature, the mobility of his limbs, his blood pressure and any swelling or bruising. These are all prime indicators to assess any physical problems the patient may be having. The first thing the doctor or nurse will do is to ask the patient where it hurts or where the problem is located.

If we look at the current state of the world, what do we find? A war is raging between Hamas and the nation of Israel, while ISIS or IS, a radical jihadist terrorist group, attempts to take over Iraq, Syria and other countries, while brutally murdering everyone not in agreement with them.

All kinds of protests and demonstrations are being held worldwide about the conflict in the Middle East. They are mostly directed against Israel, while very few support it. Ironically, no nation would stand by and tolerate their sovereignty being violated by rocket and mortal attacks; yet, many are quick to condemn Israel for defending itself and retaliating against such attacks.

There is an ongoing conflict in the Ukraine with Russia flexing its muscles and assisting those who want to bring the country again into the sphere and territory of mother Russia.

We hear of an Ebola outbreak in western Africa, which threatens to spread worldwide, potentially causing a pandemic of nightmarish proportions. We are plagued presently by the worst drought in the history of California, with no end in sight.

A report was published that the lava beneath Yellowstone National Park is much larger than originally anticipated, and an eruption would cause unimaginable death and destruction to many US states, affecting the whole nation.

The USA is confronted with an immigration crisis pertaining to foreigners who are illegally entering the country. This includes many unaccompanied children, and this dissolving of its borders will only add to America’s economic downfall.

There have been recent earthquakes in Alaska and other regions of the world, and the “big one” to hit Los Angeles is overdue.

The death toll caused by murder and other violence in some U.S. cities is on the rise, especially in Chicago.

This is just some of the evidence indicating that the patient, namely this world, is nearing critical conditions and is about to expire.

Does all of this sound somewhat familiar in light of the warnings that Christ gave? This is what He told us, in Matthew 24:6-8 (Authorized Version, ”AV”):

“And ye shall hear of wars and rumours of wars: see that ye be not troubled: for all these things must come to pass, but the end is not yet. For nation shall rise against nation, and kingdom against kingdom: and there shall be famines, and pestilences, and earthquakes, in divers places. All these are the beginning of sorrows.”

What we are witnessing today is only the beginning of sorrows; so when can we expect the madness of this world to end? Christ gives us that answer, also. We read in Matthew 24:14:

“And this gospel of the kingdom will be preached in all the world as a witness to all the nations, and then the end will come.”

Mark 13:10 confirms this: “And the gospel must first be preached (AV: “published”) to all the nations.”

Christ gave His Church the task of proclaiming the only true gospel or good news of the Kingdom of God. It is the spiritual Body of Christ which must do this (Matthew 28:19-20; Mark 16:15). How can we possibly accomplish this task when we are not even allowed to physically enter some countries to preach the gospel there?

The Bible does not say that we have to personally preach the good news face to face to every human being on the planet, but the gospel has to be made available to “all the nations.”

When you think about this, it is presently available through the Internet. Our 39 booklets (we are preparing the 40th booklet as we print this letter), our many articles, over 650 weekly Updates, numerous video and audio sermons and our StandingWatch video and radio programs are all accessible through the Internet from anywhere in the world.

That is how we fulfil our part of God’s Great Commission to the Church in order to hasten the return of Christ. Yes, we can hasten His return (2 Peter 3:12) by getting the job done sooner, to the degree that satisfies God, and by personally repenting of our sins (2 Peter 3:9). Then the Father can and will send His Son back to this earth to establish the rule of the Kingdom of God, which is the only hope for mankind. On the other hand, we can delay Christ’s return by getting side-tracked with peripheral non-essential activities, which draw our focus away from our commission to preach and publish the gospel to the world as a witness. As we have said many times, the more we are involved and engaged in God’s true Work, the more we will overcome spiritually. If we accomplish our task and responsibilities of finishing the Work, while not neglecting our spiritual growth, then, and only then, will Christ return.

The biggest favour and outpouring of true godly love we can do and have for this currently very sick world is to stay focused on God’s Great Commission. Nothing is more important for the entire world’s ultimate salvation (John 3:14-17).

If this madness was to continue, mankind would totally wipe himself off the face of the earth and all flesh with it (Matthew 24:22).

We have an important part to fulfil in not letting that happen, so let us make sure we are doing our very best to accomplish the task given to us by Jesus Christ, the living Head of the Church, for the world’s sake.

The gospel of the Kingdom of God will be preached to the world; since God has prophesied this to occur. We will need to continue to excel in this, even if others lose focus by misinterpreting the true gospel of the KINGDOM or FAMILY of God and by engaging in futile domestic and international “missionary” work and “outreach” programs. This distraction is NOT what Christ commissioned His Church to do in these last days. But if we are faithful in what God HAS commanded us, then we can look forward to real progress in setting things straight on this earth. This we will do when we rule in God’s Family, with and under Christ, which is our reward which God is anxious to give us.

In Christ service,

Rene Messier
(Canada)

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